Ce drame ce lundi matin à Isbergues ! Les gendarmes sont intervenus aux alentours de 11h20 au niveau de la rue Cense Balque. Un homme, âgé de 66 ans, a reçu deux balles dans l’abdomen suite à une rixe. En arrêt cardio-respiratoire, il n’a pas survécu. Le secteur a été bouclé et les forces de l’ordre ont sécurisé le périmètre.
Les gendarmes ont été appelés pour un différend de voisinage
L’auteur du coup de feu est un gendarme. La victime était armée d'un katana. L'homme qui tenait le sabre japonais s'est avancé, visiblement très énervé, vers les gendarmes de la caserne de Lillers. Ils ont tiré dans un premier temps avec leurs pistolets électriques. L'homme a continué à s'avancer, l'un des gendarmes a alors tiré dans la jambe de l'autre. Le second a tiré à l'abdomen. Choqué, l'auteur du coup de feu mortel a été pris en charge par les sapeurs-pompiers.
L'homme serait connu pour provoquer des troubles de voisinage. C'est un riverain qui a contacté les gendarmes suite à un différend. Des voisins ont été auditionnés. Le parquet de Béthune, qui a ouvert une enquête, cherchera à déterminer si le gendarme, âgé d'une trentaine d'années, a agi en cas de légitime défense.
Mise à jour à 18h : Le parquet de Béthune a apporté des précisions « Les premiers éléments d'enquête laissent à penser que l'homme a immédiatement menacé les gendarmes avec un sabre. Ceux-ci auraient tenté de le calmer avant de faire usage, en vain, du taser, puis du bâton de défense. Alors qu'ils se repliaient, l'homme aurait continué à les charger. L'un des militaires aurait alors fait feu à deux reprises. L'individu décédait des suites de ses blessures. »
Deux enquêtes ont été ouvertes :
- pour tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l'autorité publique et
menaces sur le voisin, enquête confiée à la Section de Recherches de Lille ;
– pour violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner, enquête confiée à l'Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale.
« Comme la procédure le prévoit, l'auteur des tirs se trouve actuellement en garde à vue », ajoute le parquet.