Un couple a construit une maison en 2001 à Vermelles, commune située entre Lens et Béthune. En 2012, leur voisin est décédé et ce sont les enfants de ce dernier qui ont hérité de la maison. Ils se sont rendu compte que 11 centimètres du mur de la maison empiétaient sur leur terrain. Un expert le confirme et ajoute que cet excédent de terrain aurait provoqué des dégâts dans le mur des voisins. Le constructeur, Geoxia, est donc mis en cause.
Bernée par une avocate
La situation de Doriane Wawrzyniak, victime dans cette histoire, ne va pas s’arranger quand elle va faire appel à une avocate « On l’a payée et elle ne s’est pas présentée au jugement, on a même appris qu’elle n’avait pas attaqué le constructeur. On a eu aucune défense, ils ont envoyé les huissiers on a payé 8600 euros, tous les travaux. Et ensuite, 3 ans après, on nous a renvoyé les huissiers alors que nous étions victimes d’un constructeur, nous n’avions rien fait. On a acheté cette maison et le terrain borné à cette société, on n’avait rien à voir avec tout ça. » Plus tard, l'entreprise Geoxia est liquidée.
Une nouvelle condamnation
Après avoir été condamnée en 2019 à payer plus de 8 000 euros aux héritiers pour la remise en état du garage et 4 000 euros de frais d’expertise, le juge a de nouveau condamné la famille à 72 000 euros, ce qui correspondant aux travaux qui auraient dû être réalisés dès le départ selon le juge.
Aujourd’hui, la famille craint de voir débarquer les huissiers. Une cagnotte Leetchi a été ouverte, elle s’intitule Aidons la famille Wawrzyniak à garder leur maison. Joints par la Voix du Nord, le voisin indique que « si j’ai l’accord de mes frères, je suis prêt à trouver un arrangement pour les terres et le mur et à abandonner l’astreinte. »