C’est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur, la précarité étudiante touche de plus en plus de monde et la crise sanitaire n’a pas arrangé les choses. Les files se rallongent devant les CROUS et cela n’est pas près de changer. Selon l’Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), le coût de a vie étudiante aurait subi une augmentation de 6,47% par rapport à 2022, une hausse qui représente près de 50 euros de dépenses supplémentaires par mois et qui pourrait « impacter les conditions de vie des étudiants » toujours selon l’UNEF.
L’Union déplore que les étudiants aient à faire encore plus de sacrifices financiers désormais, « jamais la hausse du coût de la vie étudiante n’a atteint de tels sommets en 19 ans » déclare-t-elle.
Les loyers et la nourriture en cause
Ce phénomène se traduit par plusieurs facteurs. Dans un premier temps, les loyers. Ils représentent un peu plus de 60% du budget des étudiants en moyenne. Si les loyer des CROUS sont toujours les mêmes, les charges ont augmenté jusqu’à 4% dans certains, pour les logements privés, le loyer est passé de presque 560 euros à 570. L’UNEF souhaiterait un meilleur encadrement des loyer et ders versements d’APL plus importants dans certains cas.
L’électricité et la nourriture font également partie de cette hausse, la première ayant augmenté de presque 10% contre presque 15% pour la nourriture. Les transports sont également en cause