Il a rejoint Al-Nassr pour découvrir le championnat saoudien dès cet été. L’ancien capitaine lensois, Seko Fofana, restera cependant lié au club de part son statut d’actionnaire minoritaire. Et dans les colonnes de L’Equipe ce jour, il revient sur son départ et son regard sur le RC Lens version 2023-2024. «J’ai eu un sentiment particulier, explique-t-il lorsqu’il a vu les Lensois évoluer sans lui. Tu as l’impression d’être blessé et que tu vas les rejoindre bientôt. Mais je pense que c’est lié aussi au fait que je n’ai pas pu leur dire au revoir. J’irai dès que je pourrai.» Un aspect que Franck Haise avait justement évoqué récemment, laissant supposer que l’Ivoirien pourrait bien débarquer à Bollaert pour des “au revoir” en bonne et due forme.
Une Ajax 2019 en Europe ?
Il poursuit sur la capacité des Sang et Or à bien figurer sur la scène européenne. «[…] la philosophie de jeu ne va pas changer, beaucoup de gens s’inquiètent mais j’ai été bien remplacé (Andy Diouf), Loïs (Openda, parti à Leipzig) le sera bientôt. On a un groupe très fort, de la confiance, de la personnalité. Ce qu’on a construit depuis trois saisons est solide. Je les vois se qualifier pour une Coupe d’Europe. Et en Ligue des champions, j’aimerais qu’on ressemble à l’Ajax Amsterdam de 2019.»
Mais pourquoi a-t-il fait le choix de l’Arabie Saoudite alors qu’il avait l’occasion de découvrir la Ligue des Champions ? «[…] Tout le monde se posait la question quand je suis arrivé de savoir pourquoi j’avais choisi Lens. Je l’avais fait parce que je croyais dans ce projet. Et j’ai toujours dit que je voulais faire revenir Lens en Coupe d’Europe. L’été dernier, j’avais eu des sollicitations de gros clubs mais j’avais le sentiment de ne pas avoir terminé mon histoire avec Lens. Cet été, j’ai eu des approches aussi et j’ai dit : “Je vais disputer la C1 avec Lens.” Et Al-Nassr est arrivé. On m’a parlé du projet du club, du développement du Championnat. Et de la même manière qu’il y a trois ans quand j’avais choisi Lens, mon instinct me disait que c’était le bon choix, j’ai tranché. Comme il y a trois ans, certains ne le comprendront pas. Et je l’accepte.»
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