Une occasion de s’y connaître sur la marchandise… au début de l’année 2017, le responsable du « Roi du matelas » à Boulogne-sur-Mer a reçu un drôle de mail. Dans le contenu, un homme affirme avoir couché plusieurs fois sur les matelas d’exposition avec une des employés du magasin. Pour appuyer ses propos, l’individu a même envoyé des photos. Il a aussi rédigé des commentaires encourageant l’achat des matelas qu’il a pu « tester » avec la concernée, qui a été licenciée.
Le tout devait se régler devant le conseil des prud’hommes de Tourcoing. Deux ans plus tard, en 2019, l’accusée nie les faits devant la justice et reproche à la société de s’appuyer sur des faits infondés venant d’un homme… lui aussi licencié pour faute grave au sein de la boutique de matelas quelques années auparavant. Les prud’hommes ont plaidé en faveur de l’enseigne, mais la concernée a fait appel.
Rebondissements en série
Quatre ans après les faits, en 2021, la cour d’appel de Douai juge que la situation est dépourvue de cause réelle et sérieuse et demande à l’entreprise de verser 30 000 d’indemnités de licenciements, c’est donc l’employée qui a obtenu gain de cause. L’affaire doit de nouveau être jugée puisque les juges estiment ne pas avoir pris une décision suffisamment appuyée, affaire à suivre…