Si la rentrée des classes n’aura lieu qu’au début du mois de septembre, Gabriel Attal a déjà fait la sienne. Invité au Journal Télévisé de 20 heures sur TF1, le nouveau ministre de l’Education nationale en a profité pour annoncer plusieurs mesures fortes, certaines considérées comme des véritables avancées et d’autres étant décriées…
Rétropédalage pour le Bac
Alors qu’elles avaient été placées au mois de mars l’année dernière seulement, les épreuves de spécialité du baccalauréat se tiendront désormais au mois de juin, période à laquelle ces épreuves avaient déjà lieu il y a plus d’un an. Le gouvernement a décidé de les rétablir au mois de juin notamment pour lutter contre l’absentéisme dans la foulée des épreuves. Gabriel Attal a également annoncé qu’il n’aura pas de « modification massive de ParcourSup.
Toujours du côté des établissements scolaires, le ministre de l’Education Nationale a annoncé que la rentrée était « prête ». Il a notamment affirmé que les enseignants seraient mieux payés à partir de cette rentrée 2023-2024, chacun d’entre eux touchera « de 125 à 250 euros net en plus par mois ». Chaque année, près de 15 millions d’heures d’enseignements sont perdues en France à cause de l’absence des professeurs, les remplaçants de courte durée auront également droit à une revalorisation de 50% pour leurs heures travaillées.
Interdiction du port de l’abaya
« On ne pourra plus porter l’abaya » a annoncé Gabriel Attal, une robe longue et ample portée au-dessus des vêtements. L’abaya n’était pas considérée comme religieux selon le Conseil Français du culte musulman. Pour le gouvernement elles peuvent être interdites si elles sont portées « de manière à manifester une appartenance religieuse.
