Où est passé le RC Lens ? Malmenés par une équipe de Monaco qui n’a fait que réciter son football, les Sang et Or sont restés apathiques et dans l’incapacité de se révolter pour proposer quelques choses. Sauf dans le dernier quart d’heure, grâce aux entrants. Ce match à Louis II a été douloureux.
Les tops
Le parcage : Très difficile de sortir un joueur dans ce contexte alors on est allé chercher un motif de satisfaction en tribunes. 1200 Lensois n’ont pas compté les kilomètres pour venir garnir la tribune qui leur était réservée. Ils n’ont pas baissé d’intensité malgré le premier ni le deuxième et encore moins le troisième but concédé en contre. Brave de la première à la dernière minute.
Deiver Machado : Entré après la pause, il a apporté du dynamisme. Il a tenté des choses. Un peu de fraîcheur, et ça a fait du bien.
Ayanda Sishuba et Wesley Saïd : Des entrées combinées ont permis à Lens de se montrer un peu plus présent offensivement. Le jeune joueur formé au club a été impactant, Saïd a montré qu’il en avait sous le pied.
Les flops
Lens : Le naufrage est collectif ce soir à Louis II. Certes Franck Haise a composé avec quelques absents ou des joueurs amoindris et proposé un onze bien plus défensif que d’habitude. Deiver Machado a commencé sur le banc. Mais force est de constater que ce bloc équipe manque cruellement de liant. La défense est en retard sur de nombreuses situations concédées, elle est complètement décalée sur les 3 buts encaissés. Aussi, elle a été totalement oubliée par ses milieux de terrain censés venir boucher les trous. Bousculé puis rapidement mené, les Lensois n’ont pu s’appuyer sur un leader qui peut remobiliser tout le monde. L’équipe a continué de ronronner en se regardant dans le blanc des yeux. Souvent, pour se demander quoi faire. Il a fallu attendre la 28e minute pour voir le Racing réaliser une bonne sortie de balle. Il a fallu ensuite patienter jusqu’à la 34e minute pour voir les hommes de Franck Haise alerter réellement Philipp Köhn par le biais de Fulgini. Et alors que Machado et Diouf sont entrés- pour tenter d’apporter un véritable souffle dans cette équipe, Maripan a été lâché au point de penalty, tranquille pour allumer Brice Samba une troisième fois en moins d’une heure. Du mieux tout de même dans le dernier quart d’heure avec une équipe plus offensive.
Stijn Spierings : On ressortira également le Néerlandais pour sa nonchalance et son manque cruel de combativité. Sorti en marchant au moment d’être remplacé, de quoi irriter logiquement Franck Haise.