Le bilan ne cesse de s’alourdir. Selon le dernier bilan communiqué ce dimanche matin, au moins 2.000 personnes sont mortes dans le tremblement de terre de magnitude 7 qui a touché le Maroc dans la nuit de vendredi 8 au samedi 9 septembre. Parmi ces nombreuses victimes, il y a quatre Français. Quinze autres figurent parmi les quelque 2.000 blessés recensés. Environ 8.000 Français sont inscrits au registre du consulat à Marrakech, mais le nombre précis de touristes sur place n’est pas encore connu.
Alors que les secours mènent les opérations de déblaiement pour retrouver les victimes, le roi du Maroc Mohammed VI a annoncé ce samedi que le royaume respecterait trois jours de deuil. Les drapeaux du pays sont mis en berne sur les bâtiments publics. Le souverain a également remercié les pays qui, comme la France, ont manifesté leur soutien aux autorités marocaines et promis leur aide.
Les associations humanitaires appellent aux dons
Si le bilan humain est terrible, les dégâts sont aussi colossaux. Plusieurs villages situés dans les provinces d'al-Haouz et de Taroudant, au sud-ouest de Marrakech, ont été entièrement détruits. Les associations humanitaires multiplient les appels aux dons. Selon la Croix-Rouge internationale, « les besoins sont immenses ». L’association table sur « des mois voire des années de réponse », écrit dans un communiqué Hossam Elsharkawi, directeur pour le Proche-Orient et Afrique du Nord de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Le Secours populaire français ou encore l’Unicef et la Fondation de France se mobilisent également. De nombreuses personnalités ont naturellement témoigné leur soutien au Maroc comme Gad Elmaleh, Jamel Debbouze, Elie Semoun ou encore Gims. Le RC Lens, a lui aussi, adressé un message au peuple marocain.
Ce séisme est le plus puissant jamais mesuré dans le pays. Il est le plus meurtrier connu par le Maroc depuis celui qui avait détruit Agadir, sur la côte ouest, le 29 février 1960. Près de 15.000 personnes, soit un tiers de la population de la ville, avaient alors péri.