En ce moment : Where do I go - VIANNEY & ROSA LINN Ecouter la radio

Séisme au Maroc : les pompiers du Groupe de Secours Catastrophe Français attendent le « feu vert » pour décoller

France - Monde. Les pompiers humanitaires du GSCF, qui ont l'habitude d'intervenir après des catastrophes, sont prêts à intervenir. Explications !

Séisme au Maroc : les pompiers du Groupe de Secours Catastrophe Français attendent le « feu vert » pour décoller
Shutterstock

Plus de 48 heures après le séisme meurtrier de magnitude 7 au Maroc, les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver des survivants. Il s’agit d’une véritable course contre la montre pour les secouristes marocains présents sur place. Cette journée s’annonce cruciale, le dernier bilan provisoire fait état de plus de 2 497 morts et plus de 2 476 blessés. Dans le même temps, cinq millions d'euros seront déployés pour aider les ONG présentes au Maroc selon Catherine Colonna, ministre des Affaires Etrangères.

Les sapeurs-pompiers du Groupe de Secours Catastrophe Français (GSCF) seront-ils autorisés à décoller ?

L'aide internationale s'organise mais le Maroc ne l'accepte qu'au compte-goutte. Seuls 4 pays ont, pour le moment, été autorisés à intervenir : le Qatar, les Emirats Arabes Unis, l'Espagne et le Royaume-Uni. La France se tient prête ! Habitués à intervenir en cas de crise, les sapeurs-pompiers du Groupe de Secours Catastrophe Français attendent le « feu vert » des autorités marocaines selon le président du GSCF Thierry Velu. « On aura peut-être un accord dans les prochaines heures. On enverra une première équipe de dix pompiers. Nous souhaitons apporter un soutien logistique auprès du Maroc. »

Un appel aux dons

Si l’aide de la France n’a pas été acceptée, le ministre de l’Intérieur marocain remercie toutefois tous les pays qui ont proposé l’envoi de secouristes. Il veut au préalable procéder « à une évaluation minutieuse des besoins sur le terrain et en tenant compte du fait qu’une absence de coordination pourrait être contre-productive ». Une réponse comprise par Thierry Velu.  « Le Maroc est en train de vérifier les zones touchées par la catastrophe. Il faut se mettre à leur place. Imaginez, demain une catastrophe se passe en France, tous les pays ne pourront pas venir sans autorisation. Pour l’instant, le Maroc gère la situation et demande des soutiens humanitaires à certains pays et à certaines ONG (Organisation Non Gouvernementale, ndlr). C’est quelque chose de logique puisque le pays est en train de recenser les zones concernées par le séisme. »

Le président du GSCF lance un appel aux dons en urgence. « Nos dons sont minimes mais on a des donateurs fidèles en amont qui nous permettent d’intervenir rapidement. Les premiers dons vont nous permettre de savoir ce qu’il sera possible de fournir au Maroc dans les prochaines semaines. » En cas de feu vert des autorités marocains, les sauveteurs du GSCF décolleront ce mardi. Il est possible de faire un don auprès du Groupe de Secours Catastrophe Français en se connectant sur leur site.

Et dans l'Artois ? 

La municipalité d'Arras se porte aussi volontaire pour participer à des actions afin d'aider les sinistrés dès le début de la semaine : « en lien avec l’Association des Maires (AMF), le Ministère des Affaires Étrangères mais également avec les associations locales ». Elle « se tient prête à accompagner des actions de solidarité concrètes et efficaces ». Le RC Lens a aussi tenu à apporter son soutien. « Alors que Bollaert-Delelis accueillera sa sélection nationale mardi soir, le Racing a une pensée fraternelle pour le Maroc, touché par un terrible séisme. Le club transmet ses pensées aux nombreuses familles endeuillées et apporte son soutien aux secouristes déployés ».

À lire sur le même sujet : Trois jours de deuil national décrétés au Maroc après le séisme qui a frappé le pays

Newsletter
Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article
Les commentaires sur Horizon Actu
En direct
Séisme au Maroc : les pompiers du Groupe de Secours Catastrophe Français attendent le « feu vert » pour décoller