« La hausse des recours pour suspicion de Covid-19 se poursuit », cette alerte lancée par SOS Médecins n’a pas fait grand bruit dans l’actualité. « On a appris à vivre avec la maladie » selon Grégory Tempremant, président de l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) et représentant des pharmaciens dans les Hauts-de-France. Selon Santé Publique France, l’épidémie a été en hausse de 22% lors de la semaine du 28 août au 3 septembre. En parallèle, le nombre de passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 continue d’augmenter.
Légère hausse des contaminations dans les Hauts-de-France
On dénombre environ 14 cas pour 100 000 habitants dans les Hauts-de-France, un chiffre similaire aux autres territoires en France. Le seuil d’alerte est fixé à 50 cas. Grégory Tempremant confirme cette hausse. « Nous observons une recrudescence des tests dans les officines depuis 15 jours, ce qui n’était pas le cas auparavant. Les patients se testent également eux-mêmes. La maladie évolue donc à bas bruit, le grand public n’en a donc peut-être pas conscience mais de notre côté, nous vendons de plus en plus d’autotests et on pratique de plus en plus de tests à l’officine. » De nombreux tests sont encore positifs. La maladie est toujours présente, n’oubliez pas de vous faire vacciner. » La campagne de vaccination Covid débutera le 17 octobre, en même temps que le début de la campagne vaccinale contre la grippe.
Un nouveau variant
Les autorités sanitaires appellent tout de même à la vigilance après la découverte du variant BA 2.86, appelé « Pirola ». Le premier cas de ce variant, qui fait partie de la famille Omicron, a été détecté dans le Grand-est. Pour le moment, l’heure est à la surveillance, les médecins urgentistes ne tirent pas la sonnette d’alarme concernant l’apparition de ce variant. Ils insistent cependant sur l’importance de la vaccination et sur le respect des gestes barrières. « La priroité est de comprendre le nouveau variant et de préparer la campagne de vaccination », a déclaré la présidente du Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars) dans les colonnes de Libération.