« Cette année nous avons planté au mois d’avril au lieu du mois mars, le printemps a été trop humide » Bérengère Chombard cultive des betteraves depuis des années à Fournes-en-Weppes entre Béthune et Lille « on est pénalisé parce que l’on a semé avec un mois de retard » Cette année la météo a été capricieuse le rendement ne sera pas bon « en plus le taux de sucre sera faible, on a manqué de soleil » Moins de rendement et moins de sucre dans les betteraves, c’est le cas dans beaucoup de producteurs du Nord et du Pas-de-Calais.
Une culture vertueuse
« C’est une culture zéro déchet » Bérengère Chombard explique « Tout est utilisé dans la betterave. Les feuilles restent dans les champs, la racine est emmenée, on va en extraire le sucre et puis on va aussi en faire des alcools qui seront utilisés pour les spiritueux, mais aussi dans la cosmétique. Les résidus sont destinés à l’alimentation animale » Tout est bon et utilisable dans la betterave. Bérengère ajoute « et c’est un circuit très court et rapide. La betterave est emmenée, 3 ou 4 jours, après la récolte dans un site Tereos, à seulement 27 minutes de route »
Les planteurs de betteraves en chiffres :
10650 dans les Hauts-de-France pour 190 000 hectares.
4600 dans le Nord et le Pas-de-Calais pour 56 000 hectares.
27 minutes de trajet... voir moins avec la vitesse des routiers qui acheminent votre production, bruit des remorques (il n'y a que celles des betteraves qui font autant de bruit... pourquoi on ne sait pas et on essaie pas d'en atténuer les nuisances) incivilités des chauffeurs qui vous font des doigts quand on leur fait signe de respecter le code de la route... vachement vertueux la betterave !