Afin de lutter contre la hausse du prix des carburants, le gouvernement pourrait bientôt autoriser les grandes et moyennes surfaces à vendre l’essence à perte. Une nouvelle surprenante qui montre que l’inflation est de plus en plus importante, car la vente à perte est interdite par la loi depuis un article du Code du commerce du 2 juillet 1963. Il y a quelques jours, c’était la première Ministre Elizabeth Borne qui annonçait que cette idée était étudiée au sein de l’Etat. Le but est de permettre de « baisser davantage les prix » souligne Elisabeth Borne. Avec cette « mesure inédite, nous aurons des résultats tangibles pour les Français, sans subventionner le carburant » précise la cheffe de gouvernement.
Six mois de sursis
Ce lundi, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a indiqué que le projet de loi sur cette vente à perte du carburant entrera en vigueur le 1er décembre et ce pour six mois. Le texte sera soumis à l’Assemblée nationale au mois d’octobre. De nombreuses initiatives aveint déjà été prises par plusieurs entreprise comme Total Energies qui a assuré ne pas vendre le carburant à plus de deux euros du litre pendant plusieurs mois
Plusieurs stations non concernées
La grande distribution propose les prix les plus bas du carburant, elle gagne entre 1 et 2 centimes par litre d'essence vendu. Souvent des opérations de vente du carburant à prix coûtant permettent de faire reculer les prix à la pompe de plusieurs centimes. Un manque à gagner qui sera certainement répercuté sur d’autres produits en magasin. Si la grande distribution peut vendre à perte ce n’est pas le cas des stations-service indépendantes.