C’est ce qu’on appelle un flop. Alors que la vente à perte de carburants est censée entrer en vigueur début décembre, les grands distributeurs refusent tour à tour d’appliquer la mesure réclamée par le gouvernement. Ce mercredi, les magasins Leclerc et Intermarché, respectivement leader du marché de la distribution alimentaire et troisième acteur, ont annoncé devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, qu'ils ne feront pas de vente à perte. Ils suivent ainsi la position de Carrefour, dont le PDG a aussi déclaré un peu plus tôt dans la matinée que le groupe n'utiliserait pas ce procédé. Les dirigeants de Système U, Casino et Auchan ont également exprimé leur opposition à la revente à perte du carburant.
Une pratique qui fait l’unanimité contre elle
Les distributeurs souhaitent donc s’en tenir à la vente de carburant à prix coûtant, qu’ils pratiquent chacun à leur tour depuis plusieurs mois. Idem pour TotalEnergies. Patrick Pouyanné, PDG du groupe pétrolier, a fait savoir ce mardi soir dans l’émission « Quotidien » sur TMC qu'il "ne descendra pas plus bas" que le prix actuel de 1,99 euro par litre, plafond fixé dans les stations-service du groupe en France.
Samedi soir, la première ministre, Elisabeth Borne, avait créé la surprise en annonçant une loi permettant aux distributeurs de revendre le carburant à perte pendant six mois à partir de décembre. Une mesure pourtant interdite depuis 1963, mise à leur disposition pour faire baisser les prix sans reconduire la très coûteuse remise sur le carburant financée l’an passé par l’État.
Si le gouvernement ne fait pas machine arrière, un projet de loi devrait être présenté d’ici à la fin du mois de septembre.
Poudre aux yeux. Mensonges habituels de ce gouvernement. Pourquoi ne baisse t-il pas la TVA, parce que ça lui rapporte quand ça augmente. De plus que ce soit sur le carburant ou l'EDF, etc. La TVA est calculée à la fin même sur les taxes.
C'est honteux