Le RC Lens tentera de confirmer vendredi à Strasbourg sa progression affichée à Séville (1-1) puis contre Toulouse (2-1). Franck Haise fait le point.
Lensois.com : Franck Haise, on a vu des sourire ce mercredi à l’entraînement. Forcément une bonne chose mais faut-il aussi redoubler de vigilance pour ne pas relâcher les efforts ?
Je préfère avoir une équipe qui sourit, ça veut dire qu’il y a du bien être, de la joie, de l’ouverture, et c’est plus facile de passer des messages surtout quand ils sont moins agréables que quand c’est l’inverse. Même s’il peut y avoir un peu de distraction, ils sont toujours très concentrés. On les a même calmés un peu car il y a eu 3-4 coups dans les jeux, ça voulait gagner !
Vous allez aborder votre 2e série de 3 matches avec Strasbourg, Arsenal puis Lille. Quelle leçon tirer de la première ?
Je trouve qu’on avait répondu présent sur les 3 matches sur le plan athlétique. J’ai fait certaines rotations sur des postes offensifs, un peu sur les milieux, les pistons, les postes qui sont les plus exposés même si les centraux le sont aussi. Ce qui est sûr, c’est que ça a permis d’avoir à chaque fois des joueurs qui amènent une certaine fraîcheur, un équilibre avec les joueurs qui poursuivent, d’avoir un banc qui permet d’être impactant. Comme il y a beaucoup d’intensité, il y a des petits bobos mais pas des choses trop importantes. Ça s’est globalement bien passé mais chaque semaine a sa vérité et je serai peut être amené parfois à changer un peu moins ou un eu plus. C’est très aléatoire. J’ai toujours une idée sur les semaines à 3 matches pour des configurations, pour autant quand je reprends ce que j’ai prévu une semaine à l’avance et ce qu’il s’est passé, c’est rarement pareil, il faut toujours s’adapter.
« L’exigence doit être totale pour tout le monde »
Le match contre Toulouse, quelques jours après Séville, vous conforte-t-il dans le fait que votre équipe a retrouvé son jeu ?
Les 2 matches durant lesquels nous avons fait le plus d’effort cette saison, ne concernent pas Séville, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Il y a 3 matches de Ligue 1 avec des statistiques plus élevées. Mais ce qui est vrai, c’est qu’en Ligue des Champions, l’intensité des duels, avec des blocs compacts, a amené cette notion même si elle n’est pas forcément relevée par les datas athlétiques. En tout cas ce qui est certain, c’est que la semaine dernière a montré aux joueurs, si nécessaire, qu’on n’avait pas perdu notre football et nos valeurs. Elle a montré aussi qu’on est obligé de mettre beaucoup d’énergie pour faire un résultat. On ne doit jamais l’oublier. L’exigence doit être totale pour tout le monde
4 jours après Strasbourg, il y aura l’évènement avec la Ligue des Champions à Bollaert et Arsenal. Sentez-vous que vous parvenez à le mettre de côté pour l’instant ?
Concernant ma partie et celle du staff, si nos analystes vidéo qui ont bien bossé sur Strasbourg bossent déjà sur Arsenal, de notre côté on ne s’occupe que de Strasbourg. Après, les joueurs savent très bien que dans quelques jours il y aura Arsenal pour le premier match de Ligue des Champions à Bollaert, mais dans mon discours, on ne parle que de Strasbourg et nous. Je ne sens pas mes joueurs plus excités que d’habitude.