Le Racing Club de Lens et ses supporters s’apprêtent à vivre un moment extraordinaire demain, mardi soir. Arsenal, invaincu en Premier League, vainqueur facile du PSV (4-0) lors de la première journée de Ligue des Champions, va se présenter dans le volcan artésien. Un antre qui attend impatiemment d’entrer en éruption dès l’entente de la douce mélodie composée par le britannique Tony Britten il y a maintenant plus de 30 ans. « Une immense fierté avant tout, pour Florian Sotoca. Une fierté de recevoir un tel club à Bollaert. Ce sera beaucoup d’émotions. Mais ces émotions, elles devront être avant et après la rencontre. Pas pendant. Parce que pendant, on n’aura pas de cadeau à faire. »
Un outsider qui ne se cachera pas
Le petit poucet lensois n’aura pas de complexe face à l’artillerie des Gunners. Les Sang et Or ont marqué leur retour dans la compétition par un très bon nul signé sur la pelouse de Séville. « On était conscient de nos qualités et plutôt confiant, poursuit celui qui est au club depuis 5 saisons maintenant. A Séville, nous savions très bien que tout ne serait pas évident. Surtout pour un premier match de Ligue des Champions. Ils ont de l’expérience, nous n’en avions pas. Mais on n’a aucune crainte, au contraire, ça ne doit être que du positif. Sur tous les matches, on va essayer de montrer notre vrai visage. Si on doit avec une seule crainte, c’est ça : de ne pas montrer notre vrai visage. A Séville, on l’a fait. »
Maintenant, les Lensois vont devoir trouver la clé pour dérégler la machine anglaise. «Demain, c’est un autre match qui nous attend. Arsenal est sur sa lancée et en plus, le club a su conserver presque la même équipe que l’an dernier. On sait ce qui nous attend mais avec notre petite expérience européenne, on va essayer des les gêner un maximum. Nous avons des joueurs expérimentés dans nos rangs pour gérer ça.»
Encore un peu plus de 24h à patienter désormais.
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