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Des collégiennes témoignent après l’attentat d’Arras : « On a besoin de parler »

Ça se passe près de chez vous. La cellule psychologique, qui a été ouverte peu après le drame à Arras, a déjà pris en charge 250 personnes.

Des collégiennes témoignent après l’attentat d’Arras : « On a besoin de parler »
DR Horizon

Ouverte peu de temps après l’attentat perpétré ce vendredi 13 octobre dans la cité scolaire Gambetta-Carnot qui a couté la vie à Dominique Bernard, professeur de français, environ « 250 personnes » ont été reçues par la cellule psychologique précise un médecin. Ce lundi matin, deux élèves de 4e et la mère de l’une des deux collégiennes se sont rendues à la cité scolaire, là où se trouve la cellule psychologique. L’alerte à la bombe au lycée Gambetta, qui a provoqué l’évacuation de 250 personnes pendant deux heures, a contraint les jeunes filles à faire demi-tour.

« J’ai besoin de parler »

Fleurs à la main, Anaïs et Luna, accompagnées de Céline la maman d’Anaïs, voulaient les déposer devant le lycée mais les forces de l’ordre ont dressé un nouveau périmètre de sécurité en raison de l’alerte à la bombe déclenchée dans la matinée. La préfecture a officiellement communiqué sur la « levée des doutes » vers 12h15.

Luna a « besoin de parler », « J’ai été témoin de l’attaque vendredi pendant l’inter cours, j’ai vu le prof de sport se faire poignarder. Je suis très choquée. ». Anaïs, elle, a proposé spontanément à sa mère de se rendre à la cellule psychologique. « J’ai deux filles. L’une au collège et l’autre au lycée. Je les garderai à la maison toute la semaine, je ne veux pas qu’elles retournent en cours cette semaine, j’ai trop peur », nous confie Céline, la mère d’Anaïs.

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