L’enquête se poursuit après l’attentat d’Arras qui a couté la vie à Dominique Bernard au lycée Gambetta, à Arras. On en sait désormais plus sur le parcours de vie de Mohammed Mogouchkov, mis en examen pour l’assassinat du professeur de français. Ce dernier était fiché pour radicalisation islamiste depuis février 2021, nous indique le ministère de l’Intérieur ce vendredi.
Depuis février 2021, le jeune russe, était surveillé par les renseignements territoriaux, après un signalement de l’Education nationale. Ce n’est qu’à partir de juillet dernier qu’il a été suivi par les services de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Toujours selon le ministère de l’Intérieur, l’assaillant avait fait l’objet de deux signalements de la part du lycée Gambetta d’Arras, son ancien établissement scolaire.
Plusieurs antécédents
En novembre 2020, une professeure du lycée Gambetta avait été agressée verbalement et physiquement par un élève de sa classe, alors qu’elle abordait la mémoire de Samuel Paty, assassiné quelques semaines plus tôt. Cet élève, exclu du lycée, était en lien avec Mohammed Mogouchkov, ce qui avait motivé un signalement de l’Education nationale. Plus tard, la même enseignante avait porté plainte après avoir été suivie jusqu’à son domicile par Mohammed Mogouchkov, qui avait tenté de l’intimider à plusieurs reprises.
Fin décembre 2020, il s’était introduit dans la salle de classe de l’enseignante, à la fin de son cours. En février 2021, il était alors inscrit au FSPRT (fichier des personnes radicalisées). Par la suite, un nouveau signalement avait été déposé, en avril 2022, alors que Mohammed Mogouchkov était étudiant en BTS, pour absentéisme et des propos en classe tels que : « Mon nom se prononce comme kalachnikov », « Est-ce que cet outil peut tuer ? » ou « est-ce que ce mélange est explosif ? ».
A bon il faut le punir