Terminé le flou concernant la confection des plats au restaurant. La ministre déléguée aux PME et au Commerce Olivia Grégoire a annoncé à La Tribune du Dimanche, souhaiter que tout plat non « fait maison » soit signalé sur les cartes au plus tard en 2025.
"Nous y travaillons depuis plusieurs mois", assure Olivia Grégoire au journal. Les objectifs affichés de l'instauration de cette nouvelle obligation sont : plus de transparence pour les consommateurs, la défense des restaurateurs qui proposent à leurs clients des plats réellement préparés sur place et la préservation de la gastronomie nationale, classée au patrimoine culturel immatériel mondial de l'Unesco en 2010.
« Fait maison », une mention facultative
Aujourd'hui, il existe déjà un label "fait maison" mais cette mention facultative reste "compliquée" et "peu utilisée", selon la ministre .« C’est aussi bon pour le moral des restaurateurs qui se donnent du mal pour offrir des plats maison à leurs clients, alors que la hausse des prix des produits alimentaires et du coût de l’énergie ne les a pas épargnés », explique-t-elle. Des concertations avec les professionnels du secteur de la restauration seront organisées avant l'ouverture d'un débat parlementaire. Olivia Grégoire souhaite instaurer ces nouvelles règles plus strictes avant la fin de cette année.
En 2014, la mise en place de ce label « fait maison », accompagné d’un logo composé d’une casserole sur lequel est posé un toit de maison, avait fait l’objet de longs débats, notamment dans la profession, sur la définition exacte d’un « produit brut ». Les produits surgelés avaient finalement été inclus, à l’exception des frites surgelées.