Le RC Lens reçoit le PSV Eindhoven ce mardi à Bollaert pour la 3e journée des poules de la Ligue des Champions. Le club néerlandais représente un nouveau grand défi pour les Sang et Or, qui, s’ils doivent encore s’éloigner de la zone rouge en Ligue 1, ont jusqu’ici toujours su se sublimer sur la scène européenne. Avec un gros coup à jouer au classement…
On a parfois l’impression que le match de Ligue des Champions de ce mardi soir suscite (un petit peu) moins d’attente que les précédents face à Séville et Arsenal. Est-ce à cause de la situation du RC Lens en Ligue 1 ? L’habitude des soirées européennes qui s’installe déjà ? Ou bien le statut de l’adversaire, qui n’est ni un club de Liga tenant de la Ligue Europa, ni un ogre de la très prestigieuse Premier League ? Cela serait dommage car il ne faut pas si tromper : si le PSV Eindhoven n’a plus tout à fait son prestige d’antan, il reste un géant à l’échelle européenne en comparaison avec le Racing. Qualifié tous les ans pour une Coupe d’Europe et généralement la Ligue des Champions, il traine derrière lui une victoire en Coupe de l’UEFA (1978), une Coupe d’Europe des Clubs Champions (1988), ainsi que 11 Coupes des Pays-Bas et 24 titres de champion, dans une Ligue qui est désormais devant la France à l’indice UEFA et qu’il domine sans partage (9 victoires en 9 matches, 30 buts marqués, 3 encaissés…), comme n’a pas manqué de le rappeler Franck Haise lundi.
Jonathan Gradit : « Rien n’est fait »
L’enjeu de l’indice UEFA, ô combien important pour que la France dispose dans le futur de meilleurs accessits aux compétitions européennes, vient sans doute ajouter un peu de piment à ce duel pour les médias nationaux mais point de vue lensois, l’affiche se suffit à elle-même. Contrairement à d’autres années, le PSV ne proposera pas en face de la défense lensoise Romario, Ronaldo ou Van Nistelrooy, pour ne citer qu’un dixième des monstres qui ont évolué dans ce club, mais rien qu’un Luuk de Jong, il va falloir réussir à le gérer et ça ne sera pas une mince affaire ! Pour le RC Lens, il va s’agir de savourer cette nouvelle grande nuit européenne mais aussi gagner pour se mettre dans une position confortable et sans doute inespérée pour beaucoup après 3 journées. Avec 7 points sur les coups de 23h, le Racing, leader surprise de la poule, pourrait nourrir de réelles ambitions d’atteindre les 8es de finale. De quoi emballer un peu plus une première partie de saison pour l’instant à 2 tempos, entre la Ligue 1 et la C1. « Ce sont 2 compétitions différentes. Notre priorité reste le championnat. On est en bonne posture en C1 mais rien n’est fait, on a joué que 2 matches. On a tout à prouver, on doit prendre des points et cela ne sera pas facile, notamment contre le PSV », lâchait lundi Jonathan Gradit.
La curiosité des Néerlandais pour Bollaert
Le RC Lens pourra compter comme d’habitude sur le soutien d’un Bollaert plein à craquer et largement à la hauteur de l’évènement comme son équipe face à Arsenal. Côté néerlandais, on a d’ailleurs pu sentir dès lundi, lors de la conférence de presse d’avant-match du Racing, un peu de curiosité pour cet endroit pas comme les autres, qui vibre au cœur d’une ville de moins de 35 000 habitants. Alors que l’un de nos confrères néerlandais lui demandait de lui décrire Bollaert, Franck Haise lui répondait : « Je pense que vous serez là demain soir, en tout cas je vous invite à y être pour vivre cette atmosphère toujours spéciale et peut-être encore un peu plus à certains moments. J’espère que ce mardi elle le sera encore ! » Avec le même allant et le même état d’esprit sur le terrain que face à Arsenal, bien sûr qu’elle le sera !
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