A la reprise de l’année scolaire 2023 – 2024, le gouvernement a redéfini ses priorités. La lutte contre le harcèlement scolaire est revenue au premier plan après le suicide de la jeune Lindsay à Vendin-le-Vieil, victime de harcèlement dans son collège. La nomination de Gabriel Attal a scellé cette prise de conscience. Il a succédé à Pap Ndiaye, critiqué pour sa gestion du phénomène trop souvent marquée par des paroles sans actes.
Plusieurs décisions prises
Les marches blanches se sont succédées, la création d’associations aussi et le gouvernement a décidé de passer à l’action. Cela s’est notamment vu au mois de juillet. Le locataire de la rue de Grenelle annonçait vouloir prendre plusieurs mesures afin de lutter contre ce harcèlement à l’école, qui dépasse désormais le cadre scolaire et se poursuit sur les réseaux sociaux. Deux nouveaux décrets ont été pris. Un premier qui permettra le changement d’école d’un élève responsable de harcèlement et un autre qui donnera la possibilité de sanctionner un élève à l’origine de cyberharcèlement contre un élève du même établissement.
A la mi-septembre, Gabriel Attal annonçait qu’un questionnaire était en cours de création au sein du ministère, il serait notamment mis en place pour permettre aux élèves de s’auto-évaluer sur un éventuel cas de harcèlement les concernant ou concernant un camarade de classe. Gabriel Attal travaillait « avec des experts sur ce questionnaire d’auto-évaluation ».
Du CE2 au lycée
Ce questionnaire, dont on ignore encore le contenu a bien été créé et sera mis en place dès la rentrée des vacances de la Toussaint. Tous les élèves à partir du CE2, jusqu'au lycée, devront remplir un questionnaire, anonyme, pour évaluer s'ils sont victimes ou non de harcèlement, a annoncé ce mardi le ministère de l'Education. Pour sensibiliser les élèves, 2 heures seront banalisées entre le 9 novembre, journée nationale de lutte contre le harcèlement, et le 15 novembre prochain.
Temps mieux je suis d'accord avec vous Adrien bonnerot
Enfin 1 bonne initiative mais croyez vous que tous les élèves diront vraiment la vérité par risque de représailles ou s'il n'y ai pas faut pas de fuites dans le système scolaire