Le RC Lens a su préserver l’essentiel en assurant le nul face au PSV Eindhoven (1-1, 3e journée des poules de la Ligue des Champions). A défaut de pouvoir gagner, les Sang et Or ont su encore une fois revenir au score après avoir été menés. Retrouvez l’analyse de Franck Haise après la rencontre.
Lensois.com : Franck Haise, quel est votre sentiment après ce nul 1-1 face au PSV ? Mitigé ou plutôt content avant tout d’avoir pu revenir ?
Je suis plutôt content d’être revenu au score. Même si on a fait une bonne entame, on a eu du mal à bien animer défensivement, et je ne parle pas de ma défense, pour récupérer les ballons dans des bonnes conditions. On a aussi eu du mal à jouer, à se libérer. On a mis au moins une mi-temps. J’ai eu le temps de regarder les situations, c’était équilibre, mais on a eu des difficultés à animer défensivement et offensivement.
Vous réagissez encore pour la 3e fois dans cette Ligue des Champions. Peut-on le voir comme une belle preuve de caractère ?
Oui. Des fois quand on n’est pas capable de faire un certain temps ce qu’on a envie de faire ou aime faire, il faut savoir a minima montrer cette force de caractère et on l’a eue. Si on n’en a pas dans le sport de haut niveau, il faut peut-être faire autre chose. Mais on l’a eu et on l’a. Puis les finisseurs ont fait du bien après leur entrée.
« Face à ces adversaires, on n’a pas de marge »
Avez-vous des regrets sur le but encaissé ? Bakayoko n’est pas attaqué, Samba parait aussi en retard…
Ce qui est sûr, c’est que Bakayoko en a mis quelques unes des comme ça. On savait que face à ce joueur là, il fallait être proche. On est loin parce que 1er côté, on ne ferme pas très bien. Macha (Machado) veut se rapprocher mais il y a un dédoublement de Teze à gérer et quand Angelo (Fulgini) vient fermer l’intérieur, il en manque un peu. Ça laisse à Bakayoko le loisir de mettre une frappe de qualité car il a un pied gauche assez exceptionnel. Pour Brice, elle me semble très compliquée mais je n’ai pas revu l’action depuis sa position.
Vous êtes 2es à la moitié de la phase de poules. Quel est votre regard sur ce groupe ?
On a 3 adversaires qui sont à la fois tous très forts et très différents. C’est l’intérêt de jouer la Ligue des Champions pour se confronter à ces adversaires et voir où on en est. On n’a pas de marge contre ce type d’adversaires et on le savait. Il nous faut être à 100% dans pas mal de domaines pour rivaliser et quand ce n’est pas le cas, il faut que le caractère soit au-dessus pour rivaliser, égaliser, comme ce mardi soir, même si on a réussi à pousser contre une belle équipe du PSV. On sait qu’on est le Petit poucet et ce n’est pas parce qu’on a battu Arsenal que ça a changé.
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