Le show Facundo Medina. L’Argentin devait assurer la conférence de presse d’avant-match ce jeudi avant le déplacement à Lorient. Après avoir serré la main de tout l’auditorat présent dans l’amphithéâtre de la Gaillette pour répondre aux questions. Avec le sourire, et en français.
Lensois.com : Facundo Medina, vous êtes gaucher ou droitier ?
Ah ça ! Le but face à Nantes, si je frappais le ballon 10 fois, je la mettais 9 fois à côté ! Mais c’est bien, je suis content d’avoir marqué ce but, même s’il y avait une bonne part de chance. Je pense que tout le monde aime marquer ou même donner une passe décisive. Je pense que je peux donner encore plus de moi-même à ce groupe.
On vous voit régulièrement vous projeter vers l’avant. Avant d’arriver à Lens, c’est quelque chose que vous faisiez déjà ?
C’est une bonne question ça … Je sais que j’aime bien couper l’espace, attaquer. Et en face, quand je monte, le défenseur ne sait pas comment agir. Bon, parfois j’ai le coach qui râle un peu. Kevin (Danso) aussi mais les joueurs me connaissent et je ne suis pas un attaquant. Mais il faut continuer !
Et derrière, collectivement, vous avez retrouvé cette solidité défensive qui faisait votre force la saison passée…
J’espère ! On est content de la manière dont on a joué à Nantes. Le travail paie. La solidarité entre nous aussi. Ce n’est pas moi tout seul, ni Franki’ tout seul ou Macha’ tout seul … C’est toute l’équipe, d’Elye Wahi à Brice Samba. Et c’est cette force là qui nous permet d’être solide derrière. Maintenant, il y a Lorient, puis le PSV, on verra comment ça se passe !
Vous avez aussi ce côté leader chez vous, parlez-nous en ?
Vous connaissez ma personnalité. J’aime donner de la motivation, de la confiance. C’est important aussi de garder du calme et de donner de la confiance à son coéquipier. C’est important pour tout le monde, pour ceux derrière, pour ceux qui vont aussi chercher le but. On en a besoin, tout le monde en a besoin. C’est mon rôle de donner cette énergie, même à ceux qui n’ont pas joué.
Vous n’avez jamais pris de carton rouge pour le moment, vous avez donc la bonne agressivité sur le terrain ?
C’est bien que je ne prenne pas de rouge. Sur le terrain, je joue toujours à fond. Mais si l’arbitre me met un jaune, je calme un petit peu. Juste un peu. Le carton jaune ne me fait pas peur mais je plus attention, pour le moment je touche du bois. Je reste concentré et je joue avec la limite. Mais parfois, il faut aussi se calmer, réfléchir pour ne pas prendre rouge et handicaper l’équipe.