Le plus dur est passé ! Le pic de la tempête Ciaran était attendu aux alentours de 13h ce jeudi dans le secteur. A Arras, des rafales de vent de 113 km/h ont été enregistrées cet après-midi. En fin d’après-midi, 11 200 foyers sont toujours sans électricité et plusieurs kilomètres de bouchons sont à signaler sur différents axes. La chute d’arbres gêne fortement la circulation.
L'intensité du vent va baisser
Et côté expert, on peut se féliciter d’avoir été relativement précis dans les prévisions afin d’avertir la population. Patrick Marlière, météorologue, précise : « On est un cran au-dessus de ce qui a été annoncé. On a relevé 153 km/h du côté de Boulogne-sur-mer, 161 au Cap Gris-Nez… ce sont des rafales hyper importantes. Là, en fin d’après-midi, ça a un peu baissé. Dans les terres, on descend sur des bases de 100 km/h et ça va continuer à baisser tout au long de la soirée et de la nuit. Le vent va encore souffler, mais beaucoup moins fort. »
Et ce n’est pas temps la force du vent qui a causé autant de dégâts en France mais bien la durée de l’événement. Pendant plusieurs heures, les arbres, les bâtiments et autres structures extérieures ont subi des vents violents et continus : « ça fait longtemps qu’on a eu une tempête de cette force dans la région. » Mais pas de quoi surprendre Patrick Marlière donc, même si finalement les vents étaient encore un peu plus puissants que prévu. « C’est un peu comme une bombe, jusqu’au dernier moment, on ne sait pas trop à quel point elle peut exploser. C’est le cas en Bretagne, on n’attendait pas des vents au-delà de 200 km/h. Mais la communication autour de cette tempête a fonctionné, c’est ce qui a permis notamment de ne pas déplorer autant de victimes qu’en 1999 (plus de 90). Mais cette tempête restera parmi les plus importantes qu’on ait connues, même si elle ne bat pas de records. »
Bien sûr c'est dangereux
Bonsoir bien-sûr que sa fait peur surtout quand on habite en résidence en face d'un champ sur Beuvry rue de la briqueterie Beuvry