La rentrée de ce lundi 6 novembre sera forcément particulière pour les élèves de la cité scolaire Gambetta-Carnot, mais aussi pour tous les écoliers, collégiens et lycéens d’Arras. « On se sent tous concernés. On se dit qu’on n’imagine pas de telles choses sur Arras, une ville moyenne qui est plutôt une ville de joie. Les Arrageois cherchent encore à comprendre l’incompréhensible mais le vivre-ensemble doit primer », a répété le maire.
Améliorer la sécurité dans les établissements scolaires
« Nous avons investi 500 000 euros en matière de sécurité dans les écoles, ce n’est pas neutre. Nous avons prévu un système de bouton d’urgence, ce qui a déjà été mis en place à Nice (ville marquée par un attentat le 14 juillet 2016, ndlr), et qui permet aux citoyens de lancer une alerte. Le bouton sera relié au centre de vidéoprotection de la ville et les services de sécurité et de police pourront intervenir rapidement sur le lieu de l’urgence », annonce Frédéric Leturque. Concrètement, des grilles et des portails seront réhaussés dans certaines écoles. Des alarmes anti-intrusion seront installées et les contrôles d’accès par badge seront généralisés.
Les Arrageois déposent des fleurs devant la cité scolaire Gambetta-Carnot au lendemain de l'attentat.
« Il faut aussi que le plan de sécurité d’une école soit compris de la communauté éducative mais aussi des parents. Il y a des plans d’urgence où il faut aller chercher les enfants à l’école et d’autres ou les enfants sont confinés. Il ne faut pas que les parents, par un geste normal, aillent chercher leurs enfants s’ils sont en sécurité au sein de l’école. » Il est vrai que le jour de l’attentat le 13 octobre, des parents se sont interrogés. « Nous avons renforcés les contrôles des accès et des points de fermeture, notamment les portes, fenêtres avec parfois des poses de verrous », énumère l'édile.
Sécurisation des autres événements
L’élu a insisté sur la nécessité de ne pas être dans le « tout sécuritaire ». Autrement dit, ne pas « vouloir sécuriser à outrance un fait isolé. » Concernant les événements incontournables de la ville : l’Arras Film Festival (qui se tient jusqu’au 12 novembre), la Ville de Noël, qui se déroulera du 24 novembre au 30 décembre, ou encore le Main Square, tous seront sécurisés. « Les services de police assureront une présence dynamique. Il s’agit de rassurer et de dissuader. Pourquoi dynamique ? Car le déplacement des forces de l’ordre permet de sécuriser plusieurs endroits. »
Nous en saurons plus sur la sécurisation de la ville de Noël d'Arras le 10 novembre prochain.
Temps mieux c'est bien ça c'est génial merci beaucoup
À quoi bon si des personnes proches des terroristes revendiquant leurs intentions sont en liberté?