Les Sang et Or auront fait patienter Bollaert longtemps, très longtemps. Mais la perceuse Jonathan Gradit avait décidé de rentrer à la maison avec trois points dans la poche. Succès 1-0 des Artésiens face à l’OM. Le deuxième de suite à domicile en championnat.
Les tops
Neil El Aynaoui : Titulaire surprise de Franck Haise, le jeune milieu de terrain a amené beaucoup de vista dans le cœur du jeu lensois. Très appliqué techniquement, il ne s’est jamais précipité même si la pression marseillaise était forte pour venir le perturber. La bonne agressivité pour aller chercher le ballon dans les pieds de Veretout ou encore de Kondogbia. Il manque le cadre de peu (75e) devant Pau Lopez. Sorti sous les applaudissements nourris de Bollaert (86e).
Kevin Danso : Il était sur tous les ballons, dans les bons coups offensivement aussi. Il a mis Vitinha dans sa poche alors Gattuso a préféré le renvoyer sur le banc (79e).
Ruben Aguilar : Parfois en délicatesse techniquement, il faut le reconnaître, le piston masqué est parvenu à contenir Amine Harit et Renan Lodi qui s’est régulièrement projeté. Aguilar a remporté la majorité de ses duels, il a aussi bien combiné avec Morgan Guilavogui en deuxième période. Ses centres sont rentrés dans la boîte.
Jonathan Gradit : Le héros du soir. Alors qu’on se dirigeait tranquillement vers un match sans but, Jonathan Gradit a surgi sur ce corner de Fulgini pour venir couper au premier poteau. Un but au bout du temps additionnel.
Les flops
Elye Wahi : Il a mis un petit pont à Balerdi avant de frapper au but (27e) et c’est à peu près la seule fois il s’est mis en évidence dans la zone dangereuse. Pas forcément bien servi par ses compères, il a tout de même usé de mauvais choix lorsqu’il avait la possibilité d’apporter le frisson. Sorti et remplacé par Wesley Saïd (71e).
Salis Abdul Samed : Coupable d’une grosse faute et d’un geste d’humeur sur Harit, il aurait pu pénaliser son équipe en se faisant exclure. Légèrement plus influent dans le jeu que ce qu’il a pu montrer depuis le début de saison, il n’a tout de même pas suffisamment pesé pour remporter la bataille du milieu. 75% de passes réussies, 2 duels gagnés sur 8. 10 ballons perdus.
Morgan Guilavogui : On a connu des finisseurs plus inspirés. Dans le mauvais tempo, l’entrant a manqué l’occasion d’apporter quelques arguments pour terminer la rencontre.
