Dans une rencontre fermée telle que celle disputée par le RC Lens et Marseille ce dimanche (1-0, 12e journée de Ligue 1), il fallait bien un héros pour débloquer la situation. Ce soir, ce fut Jonathan Gradit qui a enfilé le costume.
Un but salvateur pour un Racing qui bascule dans le bon wagon de la Ligue 1 à la 6e place. Une position européenne assez inespéré après un début de saison catastrophique. Toutefois, après la rencontre, l’heure était à l’émotion pour Jonathan Gradit, encore un peu sonné en zone mixte pour évoquer son but :
« C’est un match qui restera gravé surtout à Bollaert devant ma famille. Il n’y a rien de plus beau. C’est un souvenir qui restera gravé. Sur le but, je ne suis pas destiné à monter normalement sur coup de pied arrêté, mais je le sens et j’en parle à l’entraîneur adjoint qui me dit oui tout de suite. Au départ du ballon, je vois qu’il arrive dans ma direction. Derrière, je m’arrache pour la mettre au fond. Je n’ai pas réalisé sur le moment à l’image de ma célébration qui était catastrophique (rires). Je ne m’étais pas préparé à ça. C’était un grand moment, tout le monde est venu, cela montre que je suis apprécié, cela fait plaisir. Je ne suis pas habitué, j’étais pris d’émotions, j’avais les larmes aux yeux. Ce sont des choses gravées et lorsqu’on voit sa famille heureuse, c’est le principal. Je suis très ému car c’est un but qui compte pour moi. A Brest, j’égalisais. Faire gagner l’équipe est une émotion particulière surtout à Bollaert car le RC Lens est un club qui me tient à cœur dans un stade qui me tient à cœur et des supporters qui ont toujours cru en moi. C’est une émotion particulière. »