Les sapeurs-pompiers des casernes d’Auchel et de Lillers ont été appelés ce mercredi vers 8h50 pour une alerte à la bombe. Deux ambulances ont été dépêchées sur place. Les forces de l’ordre ont sécurisé le périmètre. Les élèves et le personnel du collége ont été évacués. C’est la directrice du collège qui a été contactée par mail. Un sac à dos a aussi été déposé devant l’établissement scolaire.
Les personnes évacuées se sont rassemblées rue Filomel. À la demande des démineurs, les habitants qui résident près du collège sont confinés. Ce confinement prend en compte les rues Zemman, rue de l'Europe, rue Marcel Pailleux et rue Cachin. Au total, 73 habitations sont confinées.
15 enfants pris de malaise
Le service de déminage procède depuis 10h à une radiographie. Une reconnaissance visuelle est en cours à l'intérieur de l'établissement. 15 enfants ont été pris de malaise. Sept élèves ont été victimes d'une crise d'angoisse. Ils ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers d'Auchel et de Lillers.
À 10h40, on apprend que 343 personnes ont été évacuées au total (35 membres du personnel et 308 élèves).
Complément d'actualité à 12h : Les reconnaissances éffectuées dans l'établissement et la radiographie du sac n'ont rien donné, les doutes ont été levés. Après nouveau bilan, 18 personnes ont été prises en charge par la famille. Une adolescente, âgée de 14 ans, qui a fait une crise convulsive a été transportée non médicalisée vers le centre hospitalier de Béthune-Beuvry. Les autres élèves ont été laissés à la disposition des parents.
Les forces de l'ordre alertent sur la multiplication des fausses alertes
Les fausses alertes à la bombe se multiplient dans l'Artois. La cité scolaire Gambetta-Carnot a été évacuée le 16 octobre. C'était aussi le cas de l'université d'Artois à Arras le 26 octobre. Ce lundi, plusieurs établissements scolaires à Arras et à Dainville ont été évacués en raison, là aussi, d’alertes à la bombe. Ce qui a provoqué un sentiment de lassitude de la part des Arrageois. De son côté, Lola Dubreuil, commissaire adjointe du district de Béthune, alerte sur ces faits. « La France est, depuis l’attentat d’Arras le 13 octobre, en posture urgence attentat du plan Vigipirate. Malheureusement, on a observé une série de fausses alertes. Ce sont des infractions prévues par le code pénal qui peuvent être sanctionnées par deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. Si des fausses alertes ont été commises par les mineurs, c’est la responsabilité des parents qui est engagée. »
Je suis de ce collège et c'était vraiment horrible de voir tout ces élèves tours a Tours s'évanouir nous étions dans l'incompréhension et les profs nous disait que c'était un exercice mais on sait tous que non, ce sac était a mon petit frère qui l'avait oublié en rentrant dans le collège tellement les surveillants se dépêcher de nous faire rentrer, et maintenant on a tous peur de retourner au collège.
Lamentable et pitoyable de faire ce genre d'alerte !!! vous ministre de l'intérieur il devient urgent de prendre de sérieuses mesures !!!!!! quand au ministre de la justice ..... je passe mon chemin comprenne qui pourra ! Pauvre France