On en sait davantage sur l’incendie qui s’est déclaré lundi 13 novembre avenue de Varsovie à Lens. Ce jour-là, vers 14h, d’épaisses fumées s’échappaient des fenêtres d’un appartement du deuxième étage d’un petit immeuble du centre-ville. Un homme âgé d’une trentaine d’années avait été secouru par les pompiers alors qu’il n’avait pu s’échapper de l’appartement. Il avait été transféré à l’hôpital après avoir inhalé des fumées.
Une enquête avait alors été ouverte pour tenter de comprendre les circonstances du sinistre. Une source policière nous indique que lors de son audition, la victime indique avoir délibérément mis le feu à l’appartement. Explications.
Par vengeance
Le trentenaire est en réalité un homme sans domicile fixe qui s’est vu proposer l’appartement gracieusement par un couple d’amis. La tempête et les précipitations de ces dernières semaines avaient poussé le couple à tendre la main à leur ami. Mais voilà, après 3 semaines, les propriétaires de l’appartement aimeraient bien récupérer leur bien. Une nouvelle qui n’est pas au goût du trentenaire. Pour se venger, et pour ne pas être le seul à se retrouver à la rue, l’homme a alors mis le feu au matelas de son lit avant de l’alimenter par le bois des chaises de l’appartement. Mais les flammes grandissent et l’homme se retrouve pris au piège. Ce sont les pompiers qui viendront le sauver en l’évacuant des lieux.
Une fois le feu maîtrisé et les dernières fumées éteintes, l’heure est au bilan. L’appartement est inhabitable. Les dégâts sont estimés à plus de 50 000 euros. A l’issue de sa garde à vue, l’homme âgé de 31 ans va être présenté devant le tribunal de Béthune ce vendredi, dans le cadre d’une comparution immédiate.
Temps mieux il faut le punir