Création de pistes cyclables, piétonisation des rues… la ville de Béthune continue sa transformation vers une favorisation de la mobilité douce. Avec les transports en commun du réseau TADAO ou encore les vélos Bik’Air en libre accès, il est facile de se déplacer à Béthune. La commune n’a pas fini d’aménager et compte bien réaliser d’autres aménagements à partir de 2024.
Béthune, tout comme sur l’armement de la police municipale, a décidé de consulter ses citoyens mais aussi ceux qui travaillent dans la commune afin que ses aménagements soient l’idée de ceux qui y résident. Un questionnaire « Horizon 2032 » a été mis en place sur le site internet de Béthune pour mieux connaître les habitudes de déplacements, les contraintes, ou plus largement la perception de la mobilité à Béthune.
Six pages et des dizaines de questions
C'est quoi, pour vous, un cheminement piéton confortable ? Seriez-vous prêts à réduire les espaces de stationnement au profit d'espaces cyclables sur les itinéraires les plus fréquentés ? Voici les questions que vous retrouverez dans cette enquête. L’objectif est de repenser la manière de se déplacer à Béthune. « On cherche à savoir s’il faut supprimer des places de stationnement pour aménager des pistes cyclables ou végétaliser des espaces. À Béthune, la circulation à vélo est difficile d’un point de vue sécurité. Les gens roulent trop vite en voiture », souligne Catherine Gottrand, conseillère municipale, en charge de la mobilité.
« On peut mieux faire »
Daniel Dourlens, membre de l’Association Droit au Vélo (ADAV) et figure locale bien connue à Béthune, circulait à vélo pendant la présentation de ce questionnaire à la presse au niveau de la rue Mannessier. Lui prône la création de « zone 30 » pour que les piétons et les cyclistes soient prioritaires sur les voitures qui doivent elles « circuler sur les grands axes. Il y a possibilité de faire plus pour les cyclistes. Les aménagements ne sont pas repeints. On nous a dit en avril que les marquages vélos seront refaits. On est en novembre et rien n’a changé. La sécurité doit être une priorité. Il ne faut pas attendre d’avoir un mort pour réagir. »
Daniel Dourlens répondra sans aucun doute à ce questionnaire et invite la population a en faire de même !
