Le gouvernement a récemment présenté son nouveau plan anti-tabac. On le sait désormais depuis plusieurs jours, le prix du paquet de cigarettes devrait augmenter de 40 à 50 centimes selon les marques, portant les dépenses à presque 12 euros pour 20. « On ne peut pas dire que ce soit une bonne nouvelle » déclarait Florence Berche, patronne du Tabac le Flash à Béthune. Depuis plusieurs, années les augmentations sont successives mais « de quelques centimes [...] pas assez pour dissuader les fumeurs. Il aurait fallu une augmentation subite de plusieurs euros pour créer un choc chez les fumeurs » selon la buraliste.
La stratégie de l’Etat ne s’arrête pas là puisque certains lieux comme les plages, les parcs publics, forets et abords de certains endroits devraient passer non-fumeurs.
Fin vers l’été 2024 ?
Dans le contexte de ce plan anti-tabac, une autre mesure était celle de l’interdiction des puffs, cigarettes électroniques éphémères aux multiples saveurs, très prisées par les jeunes. Afin de limiter « l’entrée vers le tabagisme » l’Assemblée Nationale votait cette interdiction ce lundi. Cette dernière a été acceptée à l’unanimité et les puffs devraient être prohibées d’ici la fin de l’été 2024. Le texte devra désormais être examiné au Sénat, puis par la Commission européenne.
Avec 75 000 décès par an, le tabac représente la première cause de mortalité évitable en France. D’après la dernière étude de Santé publique France, parue le 31 mai dernier, un quart des Français adultes fument quotidiennement.