Le RC Lens a accroché la 3e place de sa poule B en Ligue des Champions aux dépens de Séville, grâce à une victoire 2-1 à Bollaert ce mardi. Le Racing termine avec un beau total de 8 points, même s’il n’a pas été suffisant pour obtenir un 8e de finale de C1. De quoi faire la fierté de Franck Haise.
Lensois.com : Franck Haise, quelles émotions ressentez-vous après cette victoire 2-1 face à Séville ?
Ce 2e but à une minute de la fin du temps additionnel, c’est le seul moment durant lequel j’ai pu respirer tranquillement. Il y a eu toutes les émotions, l’important est de terminer avec les plus belles. C’est ce que je vais retenir ! Ce 2e but arrive à la fin d’un parcours de Ligue des Champions, mais c’est aussi une projection vers autre chose et toujours vers l’Europe. Pour nous, pour le club, continuer à vivre une aventure en Europe, il faut la prendre. Peu étaient ceux qui pensaient qu’on allait prendre 8 points. Même à moi, si vous me l’aviez dit… On les a faits, ça ne permet pas de rester en Ligue des Champions et c’est normal il y avait meilleur que nous, mais ça permet de grandir et espérer vivre encore de belles aventures. Ces matches n’ont pas été simples, voire très compliqués comme la 1ere mi-temps de ce mardi soir, mais on sort la tête haute de cette Ligue des Champions.
Que s’est-il passé à la pause pour que l’équipe puisse repartir de l’avant après avoir été largement dominée pendant 45 minutes ?
C’était dur parce que Séville était plus fort que nous, dans l’impact, techniquement. Ce n’était pas que les joueurs ne faisaient pas le maximum. C’est qu’on n’arrivait pas à avoir les bonnes réponses. J’ai un peu positivé car sur le dernier quart d’heure, on arrivait par moment à desserrer l’étreinte. On a fait quelques ajustements pour mieux déplacer cette équipe. On a fait une bien meilleure seconde période, sachant que si Séville est 16e de Liga aujourd’hui, c’est un club septuple vainqueur de la C3 et actuel tenant du titre. Même s’il y avait beaucoup d’absents, je ne veux pas enlever aux joueurs ce qu’ils ont fait, surtout dans un moment difficile.
« On a tous grandi »
Quel bilan faites-vous de cette campagne en Ligue des Champions ?
Le bilan, c’est qu’on a tous grandi. On avait quasiment zéro expérience de la Ligue des Champions, voire de la coupe d’Europe. Ce n’est plus le cas car 15 ou 16 joueurs ont pris de l’expérience et vont encore en prendre. Il y a un club qui, dans son organisation, ses infrastructures, a évolué. Des jeunes ont vécu aussi la Youth League grâce à notre qualification en Ligue des Champions et ils atteignent les 8es de finale en terminant en tête de leur groupe. C’est une expérience très importante pour eux. Le bilan n’est pas parfait, sinon on serait toujours en C1, mais j’en suis très fier.
Existe-t-il le regret, en terminant avec 8 points, de se dire que les 8es de finale de la Ligue des Champions n’étaient pas loin ?
Non. Si on a 8 points et qu’on est 3es, c’est qu’il y a eu meilleur, point barre. Comme en championnat, à la fin il y a un classement. Je suis fier d’avoir 8 points… on continue à avancer, c’est ça qui me plait. De la même manière que les 84 points de l’an dernier, quand vous faites une performance qui n’était pas attendue, c’est que quelque chose se passe.
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