La galère une nouvelle fois pour les étudiants et les membres du personnel de l’université d’Artois à Arras. Ce lundi, le campus est encore visé par une alerte à la bombe, la quatrième depuis fin octobre. La première évacuation est survenue quelques jours après l’assassinat de Dominique Bernard, professeur de lettres qui exerçait à la cité scolaire Gambetta-Carnot. Les 4 000 étudiants de la faculté ont été prévenus via des alertes SMS. Encore une fois, les secours et démineurs procèdent à la levée des doutes.
De la lassitude
Enzo, étudiant en master MEEF (parcours histoire-géographie), n’avait pas cours ce lundi mais il se sent « exaspéré », par la multiplication de ces fausses alertes. « ça devient lassant, on rate des cours et parfois je me déplace pour rien (il habite dans le Béthunois, ndlr). Depuis l’assassinat du professeur Dominique Bernard, ce phénomène s’est multiplié. Ce qui était exceptionnel avant devient malheureusement récurrent. »
Des lycées d’Arras ont aussi été ciblés par ce phénomène devenu tristement habituel. « C’est fatiguant, on travaille aussi », nous avait confié Stéphanie, maman d’un garçon scolarisé au collège Bodel, confiné lors d’une fausse alerte à la bombe le 13 novembre 2023. « On est toujours en panique à chaque alerte, on en a marre », nous avait précisé Delphine, une autre maman le même jour.
Dans le Pas-de-Calais, en plus de l’université d’Artois à Arras, d’autres lieux publics ont été concernés : la mairie de Calais, celle d’Annay-sous-Lens également ou encore un collège à Lillers.
Encore c'est pas possible on vient d'où ??