Tous les 10 ans, la communauté urbaine d’Arras propose son enquête sur la mobilité dans le territoire. Depuis la dernière en 2014, plusieurs aménagements ont été mis en place comme les vélos à location longue durée et la citadine. A partir de ce mardi 26 janvier et jusqu’au 13 avril, 2300 habitants vont être tirés au sort pour répondre à plusieurs questions par téléphone sur leur déplacement.
20 minutes par téléphone
Une méthode choisie au détriment d’une enquête sur internet pour poser un maximum de questions sur les déplacements et notamment ceux de la veille. Françoise Rossignol, vice-présidente en charge de la mobilité à la CUA, les invite à ne surtout pas refuser ces appels.
« J’ai aussi la même réaction (refuser les enquêtes par téléphoné. ndlr), ils vont recevoir un courrier pour leur indiquer qu’ils font partie du panel, le numéro de téléphone sera indiqué et s’ils ne répondent pas, un SMS ou un message oral leur sera envoyé pour leur décrire ce qui les attend. Il faut savoir que c’est une enquête nationale, on pose des questions un peu personnelles pour les connaître et connaître leurs déplacements mais les résultats sont 100% anonymes. »
Parmi les questions vous pourriez tomber sur la fréquence d’utilisation du vélo de mai à septembre ou encore si vous vous sentez en sécurité sur des pistes cyclables.
Augmenter le vélo, stabiliser la voiture
Plusieurs objectifs se dégagent de cette enquête. Stabiliser voire réduire l’utilisation de la voiture qui concerne 60% des habitants du territoire, « on n’exclura pas la voiture, on va évoluer en termes de stationnement. Il n’y en aura pas moins mais ils seront peut-être différents », déclare la maire de Dainville. Le but est aussi de doubler la part du vélo, qui concerne seulement 1% des derniers sondés pour l’enquête il y a 10 ans. Juste derrière l’automobile on retrouve la marche à pied avec 30% d’habitants qui la favorise et 7% qui utilisent les transports en commun. Le vélo est un des combats majeurs la CUA, 2 millions d’euros sont investis dans les infrastructures cyclables tous les ans, 100 kilomètres ont déjà été aménagés.
La fameuse question de la gratuité des transports en commun n’est pas à exclure non plus, mais ce n’est pas si facile, « Il faut des financements qui se comptent en millions, la priorité est la qualité du service. Maintenant, si nous avons les moyens pour cette gratuité nous le feront, sachant qu’on est déjà sur une gratuité partielle avec la citadine. » conclut Françoise Rossignol.
La collectivité mettra en place plusieurs aménagements en fonction des résultats de cette enquête, dévoilés au mois d’octobre.
Rouler à vélo dans le centre ville sans circulation c'est top mais dès que l'on sort en agglomération c'est très dangereux je l'ai déjà fait j'ai failli me faire renverser deux fois