Un an et trois mois ! La longue traversée du désert a pris fin sur la pelouse du Stadium, dimanche dernier, pour David Pereira Da Costa. Muet devant le but depuis sa réalisation à Marseille en octobre 2022, le Portugais a de nouveau marqué. Un but qui vient récompenser son retour en forme depuis quelques semaines.
Lensois.com : David Pereira Da Costa, ce but contre Toulouse, il vous a libéré ?
C’est vrai que ça fait longtemps que j’attendais ce but. C’est une libération après plus d’un an sans marquer. Ça m’a fait du bien et ça nous a permis de l’emporter à Toulouse, c’est très bien pour moi, et pour nous.
Justement, à une époque, vous étiez pratiquement sorti de la rotation. Il y a eu du doute ?
Du doute, oui, forcément. On est des humains, c’est normal. Mais j’ai travaillé tous les jours pour trouver la meilleure version de moi-même.
Qu’est-ce que vous avez fait de plus ? de moins ? D’où vient ce déclic ?
C’est au quotidien et pas seulement en match. Le fait d’échanger et de parler avec le staff et mes coéquipiers, ça fait du bien. Le travail invisible joue aussi, en dehors du football. Le travail en salle également, ça m’aide physiquement. Et puis se donner à fond aux entraînements, être régulier, bien manger, bien dormir. Ça m’aide à être focus. Je suis conscient de mes qualités. Le fait d’en discuter autour de moi, ça permet d’avoir un avis extérieur aussi.
Il y a eu des critiques aussi, ça vous a touché ?
Des critiques, je pense qu’il y en aura tout le temps. Ça touche un peu, c’est normal je pense. Mais si les gens critiquent, c’est qu’il y a quelque chose à critiquer. Ils ont peut-être raison, il faut les écouter un peu et travailler pour se donner au mieux.
Parlez-nous de vos axes de progression ?
Je dirai que dans ce nouveau schéma à trois joueurs au milieu, il faut être plus défensif pour aider l’équipe à progresser avec mon placement entre les lignes, les aider dans la percussion.
Et votre relation avec Andy Diouf et Neil El Aynaoui au milieu ? On dirait que ça matche bien ?
On s’entend très bien sur et dehors du terrain. On aime toucher le ballon et je pense que c’est pour ça qu’on s’entend si bien, on se comprend, on se trouve facilement.