Victorieux à Toulouse, le RC Lens grignote le haut du classement et « revient sur pas mal de monde », dixit Florian Sotoca. Cette fois, en déplacement à Nantes, il faut poursuivre ses efforts.
Nantes – Lens, deux clubs qui ont besoin de points, mais pas pour les mêmes objectifs. Pour Nantes, il est clair, c’est le maintien. Avec trois unités au-dessus de la ligne de flottaison, il est nécessaire de l’emporter pour prendre un peu de confort sur les poursuivants. Pour Lens, l’Europe c’est l’horizon. Le week-end dernier, le RCL a retrouvé la victoire quand ses concurrents directs se sont emmêlé les pieds dans le tapis. Ainsi, les Lensois n’ont plus qu’un petit point de retard sur la sixième place, synonyme de qualification pour l’Europe.
Un adversaire à ne pas sous-estimer…
Si les voyants peuvent paraître verts avant ce déplacement en Loire-Atlantique, Franck Haise a bien analysé les dernières prestations des Canaris : « J’ai regardé certains de leurs derniers matchs notamment celui contre Reims où ils ont fait une vraie prestation, solide, en laissant peu de possibilité à Reims qui est une très belle équipe. Cela prouve la solidité, ils auraient pu même avoir un meilleur résultat. Je l’ai vu aussi contre Laval en Coupe de France, ils auraient dû marquer les premiers et se qualifier. C’est une équipe qui retrouve de la solidité. » Des résultats qui ne sont pas en adéquation au regard des matchs, mais les Nantais vont pouvoir compter sur des retours comme le souligne l’entraîneur : « Cette équipe retrouve des joueurs de la CAN, notamment Castelletto et leur attaquant (Ndlr. Mostafa Mohamed). C’est un groupe solide même s’ils ont eu des difficultés. »
… malgré des dynamiques contraires
Cependant, même si Nantes a réussi à faire match nul à Reims, Lens avec sa quatrième défense du championnat doit s’imposer à la Beaujoire. Les dynamiques sont contraires. Le FCNA n’a plus gagné en Ligue 1 depuis cinq rencontres et un succès à domicile, le 2 décembre, contre Nice. De son côté, après de bons contenus sans résultat (en Coupe contre Monaco et en championnat contre Paris), les Artésiens ont retrouvé le goût de la victoire et si, le goût est là, l’appétit vient en mangeant.