« Florian Sotoca est le référent auprès des arbitres », c’est ce qu’avait déclaré le capitaine Brice Samba le 11 novembre dernier. Pour autant, l’attaquant lensois a parfois été mal reçu par l’autorité lorsqu’il venait discuter des décisions. Mais cette saison, Florian Sotoca est dans les clous. Il a récolté 5 cartons jaunes en 20 matches joués, 3 en Ligue 1 et deux en Ligue des Champions. Il a été expulsé une fois pour un geste non maîtrisé sur Tagliafico face à Lyon. «Depuis deux ou trois ans, je fais des efforts, concède-t-il. Avant, je dépassais un peu les limites mais maintenant, j’essaye de maîtriser mes émotions pour ne pas prendre de carton bête. Ça fonctionne ! La relation avec les arbitres est plus amicale, ça se passe bien. Parfois, on peut sortir de nos gonds face à une décision, mais on essaye d’avoir une entente cordiale.»
«Je peux être casse pied sur un terrain »
En tant que cadre de l’effectif lensois, le joueur 33 ans se doit de montrer l’exemple. «C’est notre rôle de cadre de discuter avec l’arbitre et de trouver des solutions entre nous. Pour moi, c’est une prise de conscience personnelle. Quand un arbitre voit un joueur crier, lever les bras, ça ne plait pas toujours. C’est un axe de progression pour moi. On l’a travaillé notamment avec le préparateur mental. On doit montrer l’exemple alors il faut faire attention à ça. Depuis pas mal de temps, j’arrive à canaliser mes nerfs et à tout donner sur le terrain. J’en avais déjà discuté en début de saison avec un arbitre lors d’un match amical, j’avais envie de progresser par rapport à ça. Je ne suis pas méchant mais j’ai ce côté compétiteur qui fait que je peux être casse pied sur un terrain !»