Le RC Lens va tenter la passe de trois contre Strasbourg pour se montrer encore un peu plus incisif dans la bataille pour l’Europe ce samedi à 17h, à l’occasion de ses retrouvailles avec Bollaert (21e journée de Ligue 1). Une affiche qui va opposer deux équipes qui montent en puissance.
Déplacement à Toulouse puis un autre à Nantes et réception de Strasbourg… Sur les 3 matches qui restaient à venir avant de renouer avec l’Europe jeudi contre Fribourg, les 2 plus délicats pouvaient sembler résider dans ces deux voyages au Stadium et à la Beaujoire. Mais après deux victoires et malgré la confiance acquise, c’est peut-être ce samedi que le plus gros challenge va se présenter pour le RC Lens avec la venue du Racing de l’Est.
Un adversaire qui retrouve de l’ambition
Pour entamer une série de 5 matches en 15 jours (Strasbourg, Fribourg, Reims, Fribourg de nouveau, puis Monaco), l’équipe de Franck Haise va se frotter à un adversaire qui a bien changé depuis le succès 1-0 décroché à l’aller sur la pelouse de la Meinau. Depuis décembre, l’équipe de Patrick Vieira a décollé. Elle s’est éloignée de la zone rouge pour occuper la 10e place. Elle vient de battre facilement Le Havre en Coupe de France (3-1) et malgré la défaite, elle a mis en difficulté le PSG (1-2) après avoir notamment battu Lille (2-1) et accroché le nul (1-1) à Marseille depuis la fin d’année 2023. « Ça permet de rappeler que parfois, il faut laisser un peu de temps aux entraineurs et aux staffs pour intégrer des principes de jeu, surtout quand il y a des changements et beaucoup de jeunes joueurs (…) C’est une équipe très dangereuse, très dynamique avec beaucoup de projection, de la qualité sur les transitions. Je comprends leurs résultats. C’est un adversaire redoutable », déclare Franck Haise, qui fera son retour sur le banc de touche après avoir écopé de 3 matches de suspension ferme et un sursis.
Un groupe lensois qui monte en régime
S’il devra faire sans Deiver Machado, il récupère aussi de suspension Jonathan Gradit qui pourrait réintégrer tout de suite la défense malgré un temps de jeu limité à 45 minutes depuis le 8 décembre. Alors que tous les participants à la CAN et à la Coupe d’Asie sont revenus, alors que pendant leur absence, certains se sont révélés, réveillés ou ont confirmé, à l’image de Neil El Aynaoui ou Andy Diouf, alors que la confiance est revenue et que depuis 2024, les contenus sont encourageants malgré quelques temps faibles, le RC Lens a rarement paru autant en bonne condition pour performer cette saison. Lens n’est pas encore flamboyant offensivement mais la montée en puissance de David Pereira Da Costa offre de nouvelles perspectives alors que derrière, des bases solides semblent être en train d’être retrouvées. « On est dans la vérité », lançait cette semaine Florian Sotoca qui insistait aussi sur les bons contenus montrés contre Monaco (2-2, 5 tab 6) malgré une première demi-heure ratée et face au PSG (0-2). Les 2 victoires à Toulouse et Nantes ont permis aux Sang et Or de se placer en 6e position, sur un fauteuil européen, à seulement 3 longueurs d’une 4e place qualificative pour la Ligue des Champions. Ils ont même l’opportunité de mettre l’OM, l’un de leurs principaux poursuivants, à 5 longueurs. Sur la scène européenne comme en championnat, ce mois de février pourrait mettre le RC Lens sur la voie d’une nouvelle folle fin de saison.
