Le RC Lens a remporté un 3e succès de rang ce samedi à Bollaert contre Strasbourg (3-1, 21e journée de Ligue 1). Il confirme ainsi qu’il sera, encore une fois, un prétendant à l’Europe cette saison. Retour sur la rencontre avec Franck Haise.
Lensois.com : Franck Haise, cette victoire s’est-elle avant tout dessinée grâce à une belle justesse dans votre animation offensive ?
Dans un premier temps, oui. Dans un 2e temps, il a fallu réajuster certaines choses par rapport au changement fait du côté de Strasbourg (ndlr : passage à 5 derrière). Il a aussi fallu être pertinent sur le plan de l’animation défensive face à ce réajustement.
Florian Sotoca, David Pereira Da Costa et Elye Wahi ont marqué tous les 3 et la connexion entre eux est apparue très forte, avec des passes décisives réalisées entre eux…
L’idée, c’est d’avoir plus de présence autour de l’axe. C’est sentir les bons moments. Quand on arrive dans les 30 derniers mètres et qu’on a créé le premier déséquilibre, il faut amener plus de monde autour d’Elye. C’est un travail que nous faisons, des objectifs que nous avons et que les joueurs ont bien appréhendé.
« Les comptes, ce n’est ni à la 5e, ni à la 21e journée qu’il faut les faire »
Encore une fois cette saison, vous voici bien mêlé à la lutte pour l’Europe. Vous n’êtes provisoirement qu’à un point du 3e, à 4 longueurs du 2e… Quel est votre sentiment face à cette continuité dans les résultats ?
Ce qui est fort, c’est d’avoir cette régularité depuis quasiment 4 ans, sans être le meilleur club de France ni les plus riches, en changeant son effectif, en intégrant des jeunes joueurs… Ce n’est évidemment pas simple mais ça c’est sûr que c’est une réussite d’avoir cette régularité. Ce qui compte c’est de rester fort dans ces moments. Les comptes, il faudra les faire à la fin de la saison. Ce n’est pas à la 5e journée qu’il faut les faire, mais pas à la 21e non plus. Il faut continuer à bosser, prendre les points et on verra ce qu’il se passera à la 34e journée.
Vous profitez aussi d’une concurrence accrue désormais, avec les retours des internationaux, au point de devoir faire des choix compliqués. Au final, vous ne semblez pas avoir tant souffert de la CAN et de la Coupe d’Asie. Qu’en pensez-vous ?
En fait, les absences apportent toujours des opportunités pour ceux qui viennent sur le banc. C’est l’occasion d’être titulaire, de passer des caps. C’est l’opportunité pour nous de trouver d’autres associations. Je préfère avoir un peu plus de choix compliqués et faire entrer des joueurs. On a 5 matches à jouer en 15 jours et on ne va pas les faire à 11.