Après le congé menstruel voté en décembre 2023, la ville d’Arras va de nouveau mettre en place une autorisation d'absence, elle concerne l’arrivée d’un nouvel enfant : le congé de coparentalité. Une décision dans la continuité d’un objectif de la commune, tendre vers une égalité professionnelle entre les femmes et les hommes toujours plus juste.
Le congé de coparentalité a été voté à l’unanimité ce lundi 19 février lors du Conseil Municipal. Il vise à « permettre au couple d’accueillir, ensemble, le jeune enfant dans les meilleures conditions possibles en permettant à chacun de trouver sa place, son rôle de parent. » indique la ville dans un communiqué. « Au-delà de l’enjeu de l’égalité, il a l’enjeu de la parentalité. A Arras, nous travaillons depuis des années sur l’accompagnement et le bien-être de l’enfant, et ce depuis le plus jeune âge », ajoute Frédéric Leturque, le maire de la ville préfecture.
Six semaines de plus
Si le congé maternité est acquis, les pères ne se sont vu accorder un congé paternité que récemment, en 2002. Sa durée a été allongée en 2021 pour le porter à 28 jours mais Arras a voulu aller plus loin. 30% des pères n’utilisent toujours pas leur congés paternité, ils seront désormais encouragés à le faire lors de l’arrivée de leur nouveau-né.
Une autorisation spéciale d’absence leur sera désormais accordée, le fameux « congé de coparentalité qui pourra aller jusqu’à 6 semaines consécutives dans la continuité du congé paternité ou 4 semaines consécutives dans la continuité du congé paternité et 2 semaines consécutives à l’issue du congé maternité réglementaire pour faciliter la reprise de l’activité professionnelle de la mère.