Ce n’est pas Franck Haise qui est venu débriefer la victoire 1-0 du RC Lens face à Brest ce samedi en conférence de presse, mais son adjoint Lilian Nalis. Et pour cause, le staff lensois a appris vendredi, veille de match, que le technicien devait purger ce jour le match de suspension avec sursis dont il avait écopé en Coupe de France, devenu ferme après un jaune reçu en championnat face à Monaco (2-3). Lilian Nalis est ainsi venu partager sa satisfaction d’avoir vu son équipe capable de faire le dos rond pour triomphé dans un match important et difficile face au dauphin du PSG.
Lensois.com : Lilian Nalis, quel est votre sentiment après cette victoire face à Brest, la première de la saison face à une équipe du Top 5 ?
Il y a de la fierté parce qu’on a souvent vécu des matches durant lesquels nous avons dominé, obtenu plus d’occasions que l’adversaire, sans être récompensés à la fin. Sur un match comme celui de ce samedi soir, où l’adversaire aurait mérité de gagner plus que nous, nous avons su être solidaires et pragmatiques. C’est une fierté par rapport à ça.
Lyon avait frappé votre poteau le week-end dernier, ce samedi, vous marquez après un tir sur le poteau qui revient sur Ruben Aguilar et Jonathan Gradit dévie sur le poteau de Brice Samba une frappe qui filait au but. Voyez-vous des signaux positifs dans cette part de réussite ?
Il faut toujours avoir un peu de chance, mais on la provoque. S’il y a un poteau avant la tête de Ruben il y a aussi sa présence tout près pour reprendre. Sur l’action sur laquelle Jo (Gradit) dévie sur le poteau, il y a encore du monde après pour continuer à défendre.
L’expérience européenne, le petit plus
Sur ce genre de match, l’expérience acquise en Coupe d’Europe a-t-elle joué en votre faveur ?
C’est sûr ! Je pense qu’en seconde période, on a fait preuve de beaucoup de maturité. On a vu qu’on ne maitrisait pas tout, même si on a eu quelques situations sur lesquelles nous aurions pu faire mal sur des transitions. Sur les phases défensives, on n’a rien lâché en étant présent sur les premiers et les seconds ballons. Ça fait partie de l’apprentissage des grands matches et ceux de Coupe d’Europe en font partie.
Vous étiez au fond du classement après 5 journées et vous voici dans le Top 5. C’était inespéré ?
Dans les 5 premiers matches, il n’y avait pas non plus tout à jeter. On savait qu’on ne faisait pas tout bien, mais on savait aussi qu’on faisait des bonnes choses et qu’il fallait absolument positiver par rapport à ça. On devait travailler au quotidien pour avancer. Aujourd’hui tous les joueurs récoltent les fruits de leur travail.