Le Racing Club de Lens a mis les gaz ! Invaincus depuis deux rencontres, les Sang et Or sont parvenus à refroidir Lyon au Parc OL avant de mettre fin à la série de 13 matches sans défaite du Stade Brestois. Dans un mois de mars particulièrement relevé, Lens fait le job et se replace dans la course pour la Ligue des Champions. Et ce samedi, à l’occasion de la réception de l’OGC Nice, Lens a l’opportunité de creuser l’écart avec un concurrent direct. Jonathan Gradit s’exprime.
Lensois.com : Jonathan Gradit, vous allez recevoir des Niçois à court de forme, battus hier par Paris en Coupe, à quoi vous attendez-vous comme opposition ?
Nice, c’est une très bonne équipe, avec de bons joueurs. La période actuelle est un peu moins bonne pour eux. Mais j’ai encore regardé leur match d’hier, ça reste dangereux. Ils vont nous poser des problèmes. Il y a de la qualité de vitesse, de percussion devant. Il faudra faire attention dans les transitions, Nice viendra récupérer des points et nous, on doit tout faire pour les maintenir à distance.
Plus globalement, sur les 70 derniers matches de Ligue 1, le Racing a pratiquement pris pratiquement deux points de moyenne. C’est assez exceptionnel, qu’est-ce que ça vous inspire ?
Beaucoup de fierté dans un premier temps. Quand on est joueur, on est toujours fier de sortir avec la victoire. Mais le faire sur une telle longévité, c’est un exploit. Depuis la remontée en Ligue 1, on vit des choses extraordinaires. Il y a des hauts et des bas, mais beaucoup plus de hauts tout de même. Et tout ça, depuis 5 ans. On espère que ça va durer. Mais ce n’est pas un hasard, le club travaille bien et ça se ressent sur le terrain.
Et justement, vous arrivez à hisser le club en haut de tableau chaque saison. Pour autant, Lens n’a pas remporté le moindre titre. Mais finalement, si vous deveniez la première équipe à se qualifier deux fois de suite en Ligue des Champions, c’est aussi le moyen de marquer votre époque ?
La Ligue des Champions, on l’a vécue, on a envie d’y regoûter. Quand on l’a découvert, on s’est dit que c’était fantastique. On veut pouvoir retrouver ça pour, oui, marquer l’histoire. Parce qu’il y a toujours ce petit regret la saison passée de réaliser la meilleure saison du club en termes de points mais il n’y a pas de titre au final. On aurait aimé marquer l’histoire un peu plus sur ça. Mais je vois la régularité du club, c’est incroyable. Quand je suis arrivée en 2019, on était en Ligue 2, on venait de battre Châteauroux et dès la saison suivante on se bat pour l’Europe tous les ans.
En défense, vous êtes un peu le trio indéboulonnable mais il y a Khusanov qui pousse de plus en plus et qui saisit sa chance lorsqu’il a du temps de jeu. Dans quelle mesure cette concurrence vous sert ?
Ça ne nous met pas réellement la pression. On a toujours eu des défenseurs qui poussaient derrière nous. Je pense notamment à Christopher Wooh. Il y a eu des joueurs d’expérience comme Steven Fortes qui bossait toujours autant à l’entraînement pour nous pousser dans nos retranchements. Puis Kodir’ est arrivé avec ses qualités, on l’a vu performer. La cellule de recrutement est allée chercher un joueur que personne ne connaissait. C’est un profil rare, ça nous pousse, c’est tout bon.
Sachez que nous aussi Monsieur Gradit avec un grand M! On en veut encore.
Vous nous avez permis de vivre des moments inoubliables et de ressentir des émotions à jamais gravées et ce que vous vivez doit être incommensurable.
Merci Lensois. Bravo et Allez Lens ??
Marie. Une simple supportrice.