Une contre-expertise psychiatrique réalisée en janvier stipule que Dahbia B est « apte à être jugée » selon les conclusions d’un rapport révélé par BFM TV ce jeudi 21 mars. Principale suspecte du meurtre de Lola survenu en octobre 2022, l’accusée n’était pas « atteinte au moment des faits d’un trouble psychique ayant aboli ou altéré son discernement et le contrôle de ses actes. » Ce qui signifie que Dahbia B est, d’après cette étude, « accessible à une sanction pénale et peut répondre de ses actes devant une juridiction ».
Des experts ont rencontré à trois reprises la suspecte. Ils ont ensuite acquis la conviction qu’elle n’était pas atteinte d’un trouble psychiatrique lorsqu’elle s’en est prise à Lola en octobre 2022. Une première expertise avait déjà rendu les mêmes conclusions en décembre 2022.
Rappel des faits
Le 14 octobre 2022, le corps de l’adolescente a été retrouvé dans une malle, près de son immeuble du 19e arrondissement de Paris, C’est là que Lola vivait avec ses parents, originaires de Fouquereuil et Lillers. Les soupçons se sont alors dirigés vers Dahbia B. Juste après le meurtre, des sources indiquaient que la suspecte souffrait de troubles psychiques, ce qui auraient pu expliquer son passage à l'acte. Elle était sortie de sa cellule où elle est en détention, pour revenir sur les lieux du drame, le 16 février dernier dans le cadre d’une restitution. Le père de Lola, Johan Daviet qui est décédé depuis, était présent.