Le 9 avril 2024, plusieurs médias locaux, dont HorizonActu, vous apprenaient que les urgences du centre hospitalier d’Arras ont été partiellement perturbées après qu’un homme se soit présenté couvert de punaises de lit. Denis Gaillet, secrétaire du CSE et membre du syndicat Force Ouvrière, nous expliquait alors que le plan blanc a été déclenché et qu’une opération de désinfection des locaux était en cours. La situation était revenue à la normale dans la soirée.
Une campagne de désinformation russe
Quatre journalistes de BFM TV, La Voix du Nord et France 3 auraient été mis à pied pour avoir parlé des punaises de lit. L’information est fausse et proviendrait d’une campagne de désinformation russe selon une enquête publiée par nos confrères du Point. Les journalistes auraient « alimenté la panique nationale autour des punaises de lit », d’après une vidéo qui ressemble à une publication de BFM TV. « La DGSI a ouvert une enquête à l'encontre de certains journalistes. L'enquête a été motivée par des publications relatives à la fermeture d'un hôpital d'Arras à cause de punaises de lit », peut-on lire dans cette vidéo qui circulait sur Télégram. « Les rédacteurs en chef ont suspendu les journalistes de leurs fonctions. » Ce qui est faux.
Selon Nicolas Quénel, journaliste à l’origine de cette information et spécialiste des opérations d’influence, ce n’est pas la première fois que cela arrive. « C'est une opération d'influence offensive russe qui s'adresse à une audience francophone, pour faire croire qu'il n'y a pas de liberté d'expression en France. ». Il s’agit de « créer de la confusion et faire perdre la confiance envers les médias. »
L'objectif de ces campagnes de désinformation est donc de « créer de la confusion, et faire perdre la confiance envers les médias. »
comme je disais la Russie à bon dos n'est ce pas !!!!!!!!