« Bonjour, bienvenue dans la brasserie du Pays Flamand », Adrien Erb est le responsable de la communication. Derrière lui, des dizaines de cannettes et de bouteilles aux couleurs de l’Anosteké. Une fois passés les bureaux, on accède à la brasserie.
La première étape de la fabrication : le concassage. « Des kilos d’orge sont concassés chaque jour pour en faire une farine grossière », explique Adrien Erb.
L’empâtage est la deuxième étape, elle est essentielle. « Le principe est simple : vous mélangez de l’eau avec la farine d’orge et faites chauffer. » Dans la cuve en inox, un jus de céréales sucrées, appelé le moût, s’en dégage des odeurs de pain, de biscuit et de céréales.
Vient ensuite l’ébullition, c’est là que le houblon est ajouté. « On associe souvent la bière et le houblon, alors que la quantité dans la bière est minime. On peut comparer cela à du sel ou à une épice en cuisine. »
La dernière étape est l’embouteillage. « Comme nous brassons beaucoup de bières, nous nous sommes dotés d’une embouteilleuse automatique pour faciliter le travail des employés. Les bouteilles sont lavées, étiquetées, puis remplies de bière et scellées », souligne Adrien Erb.
L’année dernière, la brasserie du Pays Flamand a produit 42 000 hectolitres pour un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros.