Dans un rapport publié jeudi 2 mai, l'Anses (Autorité nationale de sécurité sanitaire des aliments) souhaite développer des labels de bien-être animal pour permettre aux consommateurs de savoir comment les animaux sont traités entre les élevages et les abattoirs. L’intérêt des consommateurs pour cette question n’a cessé de croître depuis les années 2000.
Dernièrement, l'Anses a engagé des travaux sur l'étiquetage bien-être animal, mais n'a pas encore annoncé de date de lancement.
Des critères précis pour labeliser les produits animaliers
Les étiquettes tiennent compte non seulement des conditions dans lesquelles ils sont élevés, mais aussi des animaux eux-mêmes, de la manière dont ils ont été élevés, transportés et abattus.
Selon l'Anses, huit facteurs seront pris en compte pour l'établissement de ce label : les caractéristiques génétiques de l'animal, les techniques d'élevage, les pratiques d'élevage, l'hébergement de l'animal, son alimentation, les mesures prises pour assurer sa santé. Animaux, usage restreint et élevage dans des pratiques stressantes ou douloureuses.
L'Anses explique que les besoins comportementaux de l'animal doivent faire partie de la norme utilisée, comme fouir pour le porc ou picorer/attraper pour les volailles. Les méthodes d’abattage des animaux de ferme sont souvent pointées du doigt, comme la L214.
Aucune réglementation à l’heure actuelle
Il n’existe actuellement aucune législation régissant l’étiquetage du bien-être animal en Europe. Les seules réglementations existantes régissent les modes de production (« agriculture biologique ») ou les modes d'élevage de poulets (« libre parcours », « en cage », etc.)