Le RC Lens devra protéger sa place de 6e synonyme de qualification européenne ce dimanche à Rennes, l’un de ses premiers poursuivants. A J-2 de ce match important en Bretagne, Franck Haise fait le point.
Lensois.com : Franck Haise, peut-on parler de défaite interdite dimanche à Rennes ?
Ce qui est surtout autorisé, c’est de faire un gros match, j’ai plus de mal avec les interdictions ! On doit faire un gros match. Par moment on va subir face à une belle équipe, et il y aura des moments lors desquels on devra leur faire mal. Il y aura les moments pour jouer, c’est ça aussi qu’on doit s’autoriser.
Cela représenterait-il une grosse déception de ne pas terminer européen ? Quel serait l’impact sur le club ?
On en parlera à la fin de la saison. Ce que je veux, c’est qu’on fasse un bon match, qu’on prenne des points. Tout ne dépend pas que de nous, mais en partie. Ce qui dépend de nous, c’est de faire des bons matches. Après, il sera toujours tant de faire les comptes. Le club n’a pas été européen pendant 18 ans, ça devait donc être une déception pendant 18 ans. Sur la saison, à la 5e journée, auriez-vous pensé que nous allions pouvoir être européens ? Même moi qui suis optimiste, je n’y pensais pas. Ça fait un moment qu’on est a une place européenne mais on n’a aucune garantie de l’être. Ce qui dépend de nous c’est ce qui m’intéresse le plus. Je veux qu’on fasse tout pour vivre d’autres belles soirées en semaine mais pour ça il faut déjà en vivre de belles le week-end.
« Khusanov et Haïdara ont toujours répondu présents »
Vous allez devoir faire sans votre trident défensif Gradit-Danso-Medina puisque le second sera forfait. Vous avez été régulièrement privé de ce trio cette saison. A quel point cela vous a-t-il été préjudiciable ?
C’est un trio sur lequel il a beaucoup fallu travailler dans un premier temps. Il y a eu des réunions dans mon bureau pour faire de la vidéo, trouver les compatibilités, l’harmonie entre eux. Il y a les qualités techniques, athlétiques, mais aussi une forme de confiance à trouver et cela a mis un peu de temps, je dirais 6 mois. Depuis, ce trio a été majeur dans nos succès, avec d’autres joueurs devant ou derrière. J’aurais en effet préféré avoir ce trio encore plus régulièrement parce qu’il est fiable, qu’il se connait très bien, mais je sais aussi que Kodir (Khusanov) ou Mass (Haïdara) répondent toujours présents quand on fait appel à eux.
Quel regard portez-vous sur le Stade rennais ?
C’est une belle équipe car elle est composée de beaucoup de joueurs de qualité, très talentueux à beaucoup de postes. Ils ont eu un début difficile comme nous, une très grosse période avec Julien (Stéphan) et là ils font partie des équipes encore présentes dans la bataille pour l’Europe. Ils ont des arguments forts et ce n’est pas nouveau. Ils ont fait 6 compétitions européennes de suite, ça montre le niveau.