Entre le 10 et le 12 mai, des aurores boréales aux teintes roses et vertes ont émerveillé les observateurs, un phénomène rare, surtout en France.
Pourquoi sont-elles apparues ?
L’ESA explique les aurores boréales par l'augmentation de l'activité solaire alors que le Soleil approche du maximum de son cycle d'activité de 11 ans, prévu entre janvier et octobre 2024.
Les plus récentes d’entre-elles sont le résultat d'une éruption solaire particulièrement puissante, la plus intense depuis les « orages d'Halloween » d'octobre 2003.
Un phénomène bien parti pour se répéter
L'activité solaire actuelle est loin d'être terminée. Une tache solaire active, qui pourrait se repositionner face à la Terre dans environ deux semaines, pourrait provoquer de nouvelles aurores boréales vers la fin mai ou début juin.
De plus, une nouvelle tache solaire est en formation, augmentant les probabilités d'une intense activité solaire dans les prochains jours.
Si vous voulez observer le ciel se teinter de rose et de vert, il vous faudra éviter la pollution lumineuse. Vous devrez choisir un endroit éloigné des lumières de la ville et vérifier la météo (nuages, précipitations et pleine lune peuvent obstruer la vue). Soyez attentifs et avertis, il faut observer tout le ciel parce que les aurores peuvent apparaître n'importe où et pas seulement au nord comme on peut l’entendre. Attention, habillez-vous chaudement, car les nuits d’aurores boréales ont la réputation d’être glaciales.
Un spectacle aussi dangereux que magnifique
Bien qu’elles offrent un spectacle visuel impressionnant, elles ne sont pas sans risques.
Ces tempêtes géomagnétiques peuvent endommager les satellites, perturber les réseaux électriques et exposer les astronautes à des radiations dangereuses. Des incidents mineurs ont déjà été rapportés lors des événements qui se sont déroulés entre le 10 et le 12 mai, comme des défaillances temporaires des systèmes GPS agricoles.
Le récent spectacle d’aurores boréales pourrait n'être qu'un avant-goût des événements à venir avec l'approche du maximum solaire. Bien que difficiles à prévoir avec précision (l’ESA explique que nous connaissons la date des aurores boréales que la veille ou l’avant-veille du phénomène). Cela pourrait alors se reproduire dans les semaines à venir et pas qu’une seule fois.