Pierre Dréossi a été officiellement ce lundi matin comme nouveau directeur général du RC Lens. Après le départ d’Arnaud Pouille, le natif de Roubaix s’est penché sur plusieurs sujets.
Retrouvez les déclarations de Joseph Oughourlian en cliquant ici.
Ses premiers contacts avec Joseph Oughourlian
« Il y a quelques mois, j’ai rencontré Joseph Oughourlian qui m’a fait part de sa volonté d’avancer sur la phase 2 du projet. J’ai trouvé un président très motivé sur la progression, encore, du club. Je pense que cette deuxième phase va nous permettre de capitaliser sur ce qui a été bâti et continuer à développer pour trouver un équilibre entre ambitions sportives, qui sont obligatoires, et équilibre financier. C’est avec ça que, de manière durable, on pourra avoir des ambitions.»
Sur l’arrivée d’un nouvel entraîneur
« Il faut trouver assez vite notre entraîneur et je pense dans les jours qui suivent ca sera décidé. Mais pour le moment, rien n’est fait. C’est en bonne voie, on doit trouver quelqu’un qui doit s’adapter à ce qui existe, qui propose quelque chose. Vous avez vécu des choses exceptionnelles dans le jeu il faut en tenir compte. Il faut trouver correspond à ce qui a été fait. On y travaille.»
La nouvelle phase du projet
« Je pense que si on veut avoir des performances sur le long terme, il faut trouver un équilibre financier et des ambitions qui collent. Comment ? Des choses ont été bien faites, il faut construire dessus. Il faut être cohérent dans le recrutement comme ça l’a été il y a 2 ou 3 ans et remettre en première ligne de le centre de formation. Il doit arriver à fournir une partie de l’effectif professionnel, tant pour l’aspect économique que pour l’ancrage du club. On parle sur du long terme. Si on veut durer, il faut trouver un équilibre entre le recrutement et la formation. Parce que, sur le reste, il n’y a pas grand-chose à changer. L’administratif va bien, le stade est rempli.»
Son passé à Lille
« Je peux comprendre que quand on a une identité aussi forte que le RC Lens… Il y a une grande rivalité. Je ne vais pas dire, « je ne suis pas lillois », je vais simplement dire que je suis parti il y a 22 ans. J’ai passé 11 ans à Rennes. Je n’étais pas Breton. Chacun a sa propre optique. Je peux comprendre les supporters avec cet ancrage régional, le plus intense de France. Cette rivalité existe. Tant mieux. Et j’ai hâte du prochain derby. Je serai 100 % Lensois. Je ne crache pas sur cette aventure, mais c’était il y a longtemps.»
Le centre de formation
« Je pense que nous allons faire un bilan de la qualité du travail et de la qualité des joueurs. Mais aussi de mettre une politique sportive correspondant à faire venir les joueurs du centre de formation. Dans le profil de l’entraîneur, il devra accepter et valoriser la politique sportive du RC Lens. Ça va se mettre en place avec les formateurs mais aussi avec l’entraîneur. »
