L’organigramme sportif du RC Lens a été, en partie, dévoilé lundi matin. Outre l’arrivée de Pierre Dreossi en tant que directeur général pour succéder à Arnaud Pouille, celle également bien partie de Will Still en tant qu’entraîneur, Jean-Louis Leca a été nommé coordinateur sportif.
Fraîchement retiré des terrains, le désormais ex gardien de but « évoluera au plus près du groupe professionnel et du centre de formation Sang et Or ». Mais avant de plonger vers ses nouvelles fonctions, le Corse de 38 ans est revenu sur son passage au Racing Club de Lens. «Ça a matché direct. Il y a beaucoup de passion autour de ce club. Et puis ils nous ressemblent beaucoup, dans le Nord. Ils ont les mêmes valeurs que nous, l’entraide, l’amour de leur terre, la solidarité…», confie-t-il chez nos confrères de France 3.
«C’était frustrant»
Il revient sur la rotation des gardiens mise en place lors de la venue de Wuilker Farinez. S’il avoue avoir respecté le choix de son entraîneur, il reconnaît ne pas l’avoir forcément compris. «Ce système, je l’ai appris au dernier moment ! Mais je n’en ai pas fait une histoire personnelle. Mon coéquipier n’y était pour rien, c’était la vision d’un entraîneur (Franck Haise). Je l’ai respectée. J’ai été professionnel jusqu’au bout. Mais ce qui me laisse sur ma faim, en tant que numéro 1, c’est qu’on m’a fait sortir de l’équipe en me disant qu’on n’avait rien à me reprocher. J’étais performant, l’équipe était 4e du championnat, on recevait Marseille et si on les battait on passait devant eux. C’était du jamais vu dans l’histoire du football de sortir un gardien qui était 4e du championnat ! C’était frustrant.»
Désormais, Jean-Louis Leca va enfiler un nouveau costume, celui de coordinateur sportif. Un changement qui intervient à un an de la fin de son contrat de joueur. «La compétition, ça te maintient, poursuit-il chez France 3. Et forcément, c’est difficile de s’entraîner toutes les semaines sans avoir à la fin une place de titulaire. Je ne me sentais pas physiquement diminué, j’aurais pu continuer dans ce rôle-là, mais il me manquait quelque chose. On s’est assis avec les dirigeants, on a discuté, et on a trouvé une solution qui était plus intéressante pour le club que mon rôle de simple doublure.»