Patrimoine, mobilité… la ville de Liévin se rénove

Il y a 5 ans, les lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) ont été mises en place dans l’Artois, un projet louable écologiquement mais au chantier colossal. Des voies spécifiques pour permettre aux bus de circuler plus rapidement avaient été construites, mais comme le regrette le maire de Liévin et président d’Artois Mobilité, Laurent Duporge, les bordures de ces dernières n’ont pas tenu dans le temps. « Ce sont des travaux qui n’auraient pas dû avoir lieu si à l’époque la maîtrise d’œuvre en charge avait bien fait son travail » regrette l’élu, à l’occasion d’une visite sur le site du chantier. « L’objectif est donc de remplacer ces bordures par un nouveau système qui va permettre leur totale stabilité. »

Un chantier qui dure depuis le 8 juillet, soit lundi dernier, sur le côté pair de l’avenue Jean Jaurès. L’objectif est de finir cette voie pour la fin du mois de juillet, avant la réfection du côté impair jusqu’à la fin août.

Les bordures des voies bus seront, à la fin août, complètement rénovées / © Thomas Leroux

« Dès qu’on le peut, on intègre des voies douces »

Autre chantier de voirie, lui aussi entamé lundi dernier, la réfection de la rue Chevalier de la Barre, celle qui dessert la rue Defernez depuis le giratoire du mémorial national des mineurs. Un axe assez fréquenté fermé jusqu’au moins début août, la date de fin des travaux étant prévue pour le 9. « On essaye d’intégrer toujours une présence de voies douces, puisque la ville de Liévin s’est lancée dans un schéma de pistes cyclables » précise le maire « je pense que c’est important qu’il y ait une voie réservée aux piétons, aux trottinettes et aux vélos. »

Un patrimoine à embellir

Dernier chantier d’importance commencé récemment : la réhabilitation de l’église Saint Martin entamée fin mars. Un chantier impressionnant, qui était nécessaire selon Laurent Duporge « c’est le patrimoine de l’église de Liévin, et pourtant il y avait des tonnes de fientes d’oiseau sur toute sa façade […] on a d’ailleurs pu voir des blocs entiers de pierre dans un état très dégradé »

Pour remettre en état ce monument datant du XVIème siècle, 4,7 millions d’euros ont été investis dans le chantier de rénovation qui le concerne. « C’est un patrimoine que tout le monde veut voir conservé, c’est un lieu de référence, c’est l’histoire de cette ville, c’est important que ce patrimoine soit sauvegardé et c’est une belle opération […] ces travaux exigent un talent que nous avons fort heureusement encore dans certaines entreprises locales et régionales » conclut l’édile. Date de livraison prévue pour février 2026, bien que le calendrier devrait évoluer prochainement suivant l’avancement des travaux.